JA 2023
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Journées de l'Architecture 2023
Transformation du campus de l’Esplanade :
rénovation énergétique, matériaux biosourcés et biodiversité
Mardi 17 octobre de 14h à 17h INSA Strasbourg,
24 Boulevard de la Victoire, Strasbourg
Dans le cadre des Journées de l'architecture, Envirobat Grand Est - energivie.pro et l'Université de Strasbourg organisent une conférence suivie d'une visite de bâtiments du campus de l'Esplanade.
Au programme
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Conférence
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"Stratégies et démarches de rénovation de l'Université de Strasbourg" :
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réduction des consommations énergétiques, utilisation de matériaux biosourcés, désimperméabilisation des sols, biodiversité, utilisation d'énergies renouvelables"
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avec Alexia Martin et Nicolas Matt de l'Université de Strasbourg.
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Organisateurs
Envirobat Grand Est - energivie.pro
Le décret Tertiaire impose aux propriétaires de bâtiments tertiaires de plus 1 000 m² de réduire leur consommation énergétique. L’Université de Strasbourg était l’un des premiers maîtres d’ouvrage publics à développer une stratégie de rénovation de son patrimoine de 580 000 m², intégrant des matériaux biosourcés, la biodiversité, la désimperméabilisations des sols et les énergies renouvelables.
Venez découvrir cette stratégie lors d’une conférence suivie de visites de réalisations sur le campus de l’Esplanade.
En partenariat avec le Conseil de l’ordre des architectes du Grand Est et l’AQC.
Visites des facultés de droit
et de mathématiques
et de l'Institut de Physiologie et de Chimie Biologique (IPCB)
avec l'Université de Strasbourg,
IXO Architecture et Solares Bauen
Maître d'ouvrage : Université de Strasbourg
Maîtres d'oeuvre : IXO Architecture, Solares Bauen et Imaée
Informations pratiques :
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Les participants seront divisés en trois groupes.
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Chaque groupe visitera deux bâtiments parmi les trois proposés (faculté de droit, faculté de mathématiques et IPCB).
Un grand merci à ENVIROBAT d'avoir organisé une belle conférence et visite du Campus de l'Esplanade
Contexte actuel
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Evoloutions réglementaires : Décret Tertiaire, décret BACS, décret QAI, RE2020, rénovation
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Coût : consommation énergétique ? Coûts d'usage? Coût global?
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Maintenance? Durabilité?
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Confort? Usages?
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Risques climatiques? Confort d'été? Inondation?
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Energies renouvelables? Matériaux biosourcés?
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Désimperméabilisation des sols? Biodiversité? Végétalisation? Qualité et économie d'eau?
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Montée en compétence? Formation? Accompagnement?
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Financements? Aides? Taxinomie?
Quelle stratégie?
Consommer moins
avec le décret tertiaire
Le dispositif Éco Énergie Tertiaire, appelé le plus souvent décret tertiaire, est issu de la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique). Il oblige les acteurs de l’immobilier à réduire progressivement les consommations d’énergie des bâtiments de plus de 1 000 m², tertiaires, publics ou privés, neufs ou déjà existants.
Le principe est de prendre la consommation d’un bâtiment pour une année de référence ultérieure à 2010 puis de réduire cette consommation de 40% en 2030, de 50% en 2040 et de 60% en 2050. Une plateforme de l’ADEME permet de consolider ces données.
Piloter pour consommer moins
avec le décret BACS
Publié le 20 juillet 2020 au Journal Officiel, le décret BACS (Building Automation & Control Systems) transpose en droit français une directive européenne relative à la performance énergétique des bâtiments tertiaires. Il oblige à les équiper d’un système d’automatisation et de contrôle du bâtiment, ou GTB (Gestion Technique du Bâtiment), d’ici le 1er janvier 2025.
Sont concernés tous les bâtiments avec un système de chauffage et de climatisation d’une puissance nominale supérieure à 290 kW, tertiaires neufs (permis de construire déposé après le 20 juillet 2021) ou existants (si l’équipement technique doit être renouvelé).
A la clef : des économies d’énergie de plus de 40%, sans toucher au confort des occupants !
Optimiser le fonctionnement du bâtiment
Ces nouveaux dispositifs législatifs poussent tous vers la même démarche de réduction de consommation qui peut être atteinte par la mise en place de technologies digitales. D’abord installer des capteurs au plus près des consommations et des usages (et donc sur les équipements). Ensuite un système de management d’énergie consolide et agrège les informations qui remontent pour identifier les lieux et modes d’utilisation de toutes les énergies (gaz, électricité, air comprimé…), les appareils les moins performants ou ceux qui fatiguent, les gisements d’efficacité énergétique… afin de prendre les bonnes décisions d’optimisation. Enfin installer un système de pilotage, une Gestion Technique du Bâtiment (ou GTB) qui va permettre d’agir à distance, au bon moment, au plus efficace, à la demande, tout en préservant le confort des utilisateurs. Il suffit de programmer les scénarios souhaités : baisse de la ventilation et de l’éclairage pendant les périodes d’inoccupation et par secteur, relance progressive du chauffage en fin de week-end…
QAI (Qualité de l'Air Intérieur)
Nouveau dispositif entré en vigueur au 1er janvier 2023 pour les établissements recevant du public (ERP)
Le dispositif réglementaire encadrant la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans ces établissements comporte désormais :
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une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment la mesure à lecture directe de la concentration en CO2 de l’air intérieur ;
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un autodiagnostic de la QAI au moins tous les quatre ans ;
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une campagne de mesures de polluants réglementés réalisée à chaque étape clé de la vie des bâtiments (par un organisme accrédité) ;
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un plan d’actions prenant en compte l’évaluation annuelle des moyens d’aération, l’autodiagnostic et la campagne de mesures précités.
Présentation de l'Université de Strasbourg
Un peu d'histoire
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L'histoire de l'université épouse celle de sa ville et de sa région. C'est ainsi à l'appel de la ville de Strasbourg que Jean Sturm crée, en 1538, le Gymnase protestant, élevé au rang d'Académie en 1556 avant d'être transformé successivement en Université (1621), puis en Université royale (1631).
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Pendant plus d'un siècle, elle évolue au gré des vicissitudes historiques, disparaît pendant la révolution et resurgit dans une ville devenue capitale de Land, en 1870.
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Commencent alors 50 années de grands développements universitaires :
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diversification des disciplines
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accueil de savants éminents
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création de bibliothèques
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création d'instituts
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L'université conservera de cette période impériale une tradition de recherche et d'ouverture sur le monde, qui l'anime aujourd'hui encore.
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Redevenue française en 1918, elle quitte Strasbourg et l'Alsace annexée pour s'installer à Clermont-Ferrand pendant la seconde guerre mondiale, puis réintègre ses murs en 1945.
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Mai 68 ébranle les structures traditionnelles et remet en question une université qui se sclérose.
En 1971, l'Université de Strasbourg
donne naissance à trois universités distinctes :
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Strasbourg I (Université Louis Pasteur)
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pour les disciplines scientifiques
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Strasbourg II (Université Marc Bloch en 1998)
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regroupant les lettres et les sciences humaines
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Strasbourg III (Université Robert Schuman en 1987)
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réunissant les enseignements des domaines juridique, politique, social et technologique.
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Création d'une seule université
L'université de Strasbourg est crée le 1er janvier 2009, issue de la fusion des 3 universités de Strasbourg et d'autres établissements d'enseignement public
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Louis Pasteur (Sciences et médecine)
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Marc Bloch (SHS)
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Robert Schumann (Droit - Gestion)
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les IUFM (actuellement INSPE)
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le GIP Campus qui gérait les espaces extérieurs communs
Aujourd'hui en 2023
Strasbourg est, aujourd'hui, la ville universitaire française la plus internationale après Paris.
Son université :
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compte 51 000 étudiants dont 20% d'étudiants internationaux
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propose une offre de formation initiale et continue qui couvre l'ensemble des principaux champs disciplinaires de l'enseignement supérieur
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est un opérateur international de la recherche.
Les missions de l'Université
Les universités participent au service public de l'enseignement supérieur, dont les 6 missions sont ainsi définies par l'article L123-3 du Code de l'Education
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la formation initiale et continue tout au long de la vie
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la recherche scientifique et technologique, la diffusion et la valorisation de ses résultats au service de la société
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l'orientation, la promotion sociale et l'inserion professionnelle
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la diffusion de la culture humaine en particulier à travers le développement des sciences humaines et sociales, et de la culture scientifique, technique et industrielle
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la participation à la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche
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la coopération internationale
Les formations UNISTRA
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Droit, sciences politiques, économie : 23%
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Humanités et sciences sociales : 21%
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Art, littératures, langues : 16%
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Sciences et technologie : 30%
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Secteur santé : 10%
55.147 étudiants (dont 20% d'étrangers)
2349 doctorants
Environ 460 thèses retenues par an
35 composantes
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20 facultés/UFR
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4 écoles d'ingénieurs
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une école de management
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un observatoire astronomique
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4 instituts ou centres d'études
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une école de journalisme
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un institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE)
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3 instituts universitaires
Les recherche UNISTRA
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Domaine I : SHS, Droit, Economie, Gestion
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Domaine II : Sciences et technologies
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Domaine III : Sciences de la vie et de la Santé
71 unités de recherche (dont certaines communes avec le CNRS et l'INSERM
5 Prix Nobel en activité
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4 en chimie
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1 en physiologie-médecine
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Jean-Louis Mandel (né en 1946)
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Prix Kavli en neurosciences 2022
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Jean-Pierre Sauvage (né en 1944)
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Prix Nobel de Chimie en 2016
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Martin Karplus (né en 1930)
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Prix Nobel de Chimie en 2013
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Jean-Claude Juncker (né en 1954)
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Président de l'Eurogroupe (fut étudiant en droit à l'Université Robert Schuman)
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Jules Hoffmann (né en 1941)
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Prix Nobel de Physiologie ou Médecine en 2011
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Le poids de l'histoire
sur la diversité d'implantation
En 2017, après la Grande Île (1988) , la Neustadt qui comprend l'ensemble du campus historique, entre le Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) y est applicable depuis juillet 2023.
Le campus historique,
au coeur du projet d'urbanisme
de la Neustadt
Le campus Esplanade,
part importante
de l'extension moderne de la ville
Stratégie de gestion de l'immobiler
Gestion de l'immobilier à l'université de Strasbourg
Attention sur le confort d'été :
Exemple avec le CRBS
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construction d'un Centre de recherche en Biomédecine de Strasbourg, intégrant :
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la performance de l'enveloppe (isolation et étanchéité à l'air)
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la gestion centralisée des BSO via une station météo
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la mise en place d'une ventilation nocture naturelle
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la récupération de la chaleur émise par les réfrigérateurs et congélateurs
Ventilateurs d'extraction incendie utilisés pour évacuer l'air de la surventilation nocturne
Cour technique
Surventilation nocturne par ouverture des fenêtres en façade façade
Réflexion en coût global (travaux et maintenance) :
Exemple avec l'IPCB
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opération de restructuration lourde d'un bâtiment des années 60
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intégration d'une mission "Coût Exploitation Maintenance" (CEM) dans le marché du maître d'oeuvre
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clacul du CEM dès la phase APO
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a conduit à privilégier l'isolant biosourcé pour améliorer le confort d'été et donc de réduite les rafraîchissements dans les espaces laboratoires
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étude sur 2 ans après la livraison pour comparer les consommations réelles avec les consommations théoriques prévues
Mise en place de standards techniques:
Exemple avec la Faculté de Droit
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rénovation énergétique de la Faculté de droit, intégrant :
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reprise de toute l'architecture électrique
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remplacement des tableaux électriques
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taille des gaines pour réduire la vitesse de l'air, donc le bruit
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reprise du système de régulation et de supervision en protocole ouvert avec pilotage des installations
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automatisation des stores avec une programmation innovante
Diversification de la biodiversité - suppression des produits phytosanitaires :
Exemple avec le campus d'Illkirch
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réaménagement du campus d'Illkirch intégrant :
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la création d'un parvis pour la Faculté de Pharmacie
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la mise en place de cheminements sécurisés pour la mobilité douce
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la mise en place d'espèces appropriées à notre latitude avec prise en compte du réchauffement climatique
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la végétalisation adaptée à un entretien sans produits phytosanitaires
Gestion de l'énergie
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Mise en application d'une politique de gestion de l'énergie intégrant :
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la création de Pôles énergie
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la réalisation d'un plan comptage
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la mise en place d'un système de récupération de chaleur dans les CTA et les sorbonnes
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la mise en place d'une régulation fine via une GTC
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le raccordement au réseau de chauffage urbain dès que possible, en cohérence avec la politique de l'EMS
Priorisation des équipements low tech et des matériaux pérennes :
Exemple avec l'UFR de mathématique
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Rénovation énergétique de l'UFR de Mathématique intégrant :
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le maintien des casquettes béton en façade sud
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résille métallique en façade sud du R +4
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stores manuels en façade sud des niveaux inférieurs
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le désenfumage naturel via les menuiseries en façade
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le maintien des revêtements de façade en pierre (pignons et amphis)
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le maintien des revêtements des sols en pierre
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la ventilation naturelle des bureaux
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pas de rafraîchissement des locaux
Désartificialisation des sols - Augmentation de l'infiltration:
Exemple avec le campus vert
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réaménagement du campus de l'Esplanade en un campus vert et ouvert, intégrant :
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le report des places de stationnement vers la périphérie du campus
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végétalisation et piétonisation du centre du campus
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mise en place de zones d'infiltration pour les eaux pluviales des bâtiments
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plantation de 40.000 arbustes et vivaces
Enjeux à venir
Problématique :
Ces évolutions suivent souvent
un rythme plus rapide
que ce que permettent
les procédures immobilières
Adaptation du patrimoine aux usages actuels
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la gestion du patrimoine doit sans cesse s'adapter aux évolutions d'usage :
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le nombre d'étudiants évolouant chaque année
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les pratiques pédagogiques, l'offre de la formation, les regroupements évoluant au gré des des modifications de programme du ministère
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les projets de recherche évoluant en fonction des actualités et des financements
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les réponses aux appels à projet nationaux ou internationaux.
CONCLUSION :
La gestion d'un patrimoine immobilier d'importance nécéssite :
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une adaptation permanente des pratiques et habitudes aux enjeux de l'établissement et aux réglementations
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d'être conscient de l'impossibilité d'avoir l'ensemble du patrimoine à niveau à un instant T
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d'avoir une approche intégrée des métiers et compétences du patrimoine
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d'avoir une vision d'ensemble sur le patrimoine pour établir les stratégies d'intevention
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d'avoir une programmation de financement pluri-annuel
Restructuration de l'Institut
de Physiologie
et de Chimie Biologique (IPCB)
Aspects remarquables :
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matériau biosourcé pour l'isolation (laine de bois
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choix d'une réhabilitation plutôt qu'une nouvelle construction
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bon traitement de l'étanchéité à l'air en rénovation
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projet sobre
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validation de la perforation (50%) de la maille métallique par le personnel
Maître d'Ouvrage : Université de Strasbourg / Architecte : IXO Architecture
Rénovation de la Faculté de Droit,
classée "Monument Historique"
et labellisée "Patrimoine du 20ème siècle"
Projet :
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Rénovation énergétique de la Faculté de Droit de Strasbourg au campus universitaire de l'Esplanande, bâtiment labellisé "Patrimoine du 20ème siècle et classé Monument Historique
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Amélioration de l'étanchéité à l'air
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rénovation / remplacement des menuiseries extérieures en bois / inox et des stores extérieurs en accord avec l'inscription du bâtiment à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques
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Mise en oeuvre de régulations terminales sur le Réseau de Chauffage
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Ajout de surventilation dans les salles de cours et TD
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Reprise de l'éclairage des salles
Construction en 1962 - Rénovation en 2018
Programme de la Rénovation :
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Amélioration énergétique et fonctionnelle du bâtiment
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Remise en conformité réglementaire
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Maitrise des charges d'exploitation
Acteurs :
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Maître d'ouvrage : Université de Strasbour
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Archittectes : IXO Architecture
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Bureau d'études et économiste :
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INAUV Solares-bauen, MP Conseil
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La Faculté de Droit représente l'un des bâtiments les plus emblématiques de l'ensemble universitaire de Strasbourg, constituant l'extension du campus imprériale avisinant le centre ville historique
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De taille monumentale en forme de croissant, elle est tournée vers la cathédrale et le centre historique jouant un rôle urbanistique et symbolique dans le quartier de l'Esplanade. Elle se distingue également par ses couleurs bleues et rouge, ses innovations techniques et par la qualité de ses détails d'intérieur.
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La rénovation devait répondre, en même temps, aux contraintes d'intervention en site occupé, et aufait que le site soit labellisé 'Patrimoine du 20è siècle" (actuellement "Architecture contemporaine remarquable"
Les façades principales en mouvement permanent entre le bleu des allèges et le rouge des stores extérieurs en toile microperforée sont un élément maqrquant de l'idendité du bâtiment et sa labélisation patrimoniale.
Sur ces façades, plus de 750 menuiseries sur 2.400 m2 assurant transparence, éclairage et aération des locaux.
D'une technique innovante à l'époque, les châssis sont pivotants et recouverts d'acier inoxydable pour la durabilité.
Les allèges sont en menuiserie, fibre de verre et en vitrages isolants et "polyglass" pour une isolation thermique et accoustique.
Les menuiseries ont été classées par type, dimensions, état de vieillissement (joints, étanchéité).
L'ensemble des fenêtres ont été remplacées par de nouverlles fenêtres préfabriquées sur mesure.
Les pivots et poignées ont été récupérées..
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Le port autonome de Strasbourg, après un siècle passé au centre-ville (depuis 1928), a décidé d’implanter son nouveau siège à l’entrée du port du Rhin.
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Le projet est une réponse nourrie par les enjeux de site, entre l’espace portuaire et le territoire d’une nouvelle urbanité, et du programme, un bâtiment dont l’identité architecturale véhicule une image institutionnelle assumée, en résonance avec le lieu.
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La conception de l’enveloppe s’appuie sur une trame dont la matérialité fait écho aux matériaux de la construction navale, formant une cinématique sur l’ensemble du volume, sans avant ni arrière.
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Les espaces intérieurs sont organisés autour d’un atrium qui offre une véritable promenade architecturale.
Avec : Thierry Rey, architecte
Après un siècle passé au centre-ville de Strasbourg, au sein de l’hôtel d’Andlau, les 70 agents du PAS ont progressivement investi ce nouveau symbole de Strasbourg, au cœur de son propre site.
Il offre à ses agents, bureaux (simples/doubles/triples) salles de réunions, espaces d’accueil et d’activité, zone de restauration, l’ensemble organisé autour d’un atrium central, sur 5 niveaux et 2 800 m2.
Le nouveau siège du PAS se veut être un espace de travail singulier, qualitatif, performant, prônant les rapports à l’extérieur via des espaces d’échanges, convivialité et travail lumineux dans un environnement paysagé arboré ; pour un nouveau siècle… REY - DE CRECY
Fiche technique du bâtiment
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Chronologie
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2017 Février : appel d’offre
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2017 Juillet : choix du candidat
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Automne 2017 : préparation du terrain dont démolition d’une précédente construction du PAS
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Janvier 2019 : pose de la première pierre
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Avril 2021 : emménagement des équipes du PAS
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Repères
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Architecte : L’atelier Rey de Crécy
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Maîtrise d’œuvre :
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Atelier Rey – de Crécy
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OTE
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OTELIO
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Digitale paysage
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C2BI
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OPC : C2BI
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Bureau de contrôle : BTP consultants
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Coordination SPS : ADC Est (études), SOCOTEC (travaux)
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Test étanchéité à l’air : AlphadiagAlsace
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Montant de l’investissement sur fonds propres : 8,4 Mio€
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Surface : 2800 m2
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Capacité d’accueil : 73 postes
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PORTS DE STRASBOURG 1 rue du Port du Rhin 67000 STRASBOURG
L'ancien siège, situé Rue de la Nuée Bleue avait peut-être de belles dorures mais n'était plus adapté à un fonctionnement moderne et efficace de bureaux.
Le Port Autonome a préféré s'installer dans un site en pleine mutation et installer son siège à proximité du lieu de travail.
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Deuxième port fluvial de France après Paris, véritable plate-forme multimodale de transports, les Ports de Strasbourg représentent chaque année 8 millions de tonnes de trafic fluvial et plus de 400 000 manutentions pour le trafic conteneurs.
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Il est un atout majeur pour le développement économique de la métropole strasbourgeoise et de l’espace rhénan. Le PAS dispose de deux filiales qui participent au dynamisme économique du territoire :
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Rhine Europe Terminals qui gère les terminaux conteneurs
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Batorama qui propose des circuits touristiques en bateau dans Strasbourg et représente la première attraction touristique payante de la région.
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À propos des Ports de Strasbourg
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Les Ports de Strasbourg, ce sont aussi 500 entreprises et plus de 10 000 emplois sur tout le Bas-Rhin (de Marckolsheim à Lauterbourg) jouant ainsi le rôle de façade maritime du Grand Est. À Strasbourg plus particulièrement, c’est un territoire animé par une démarche d’écologie industrielle qui développe des synergies entre entreprises de l’espace portuaire, dans un souci à la fois de compétitivité accrue et de responsabilité environnementale. Le PAS ne manque pas de projets pour accentuer son ouverture à l’international, avec en particulier le développement de son terminal conteneurs à Lauterbourg, avec la société Lauterbourg Rhine Terminal et une politique multimodale volontaire.
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En 2021, l’inauguration du nouveau siège du PAS, au cœur du port, a marqué le 95e anniversaire de l’établissement à travers un bâtiment signal de son rôle de facilitateur et d’animateur au cœur de la communauté portuaire.
Le chantier
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Performances énergétiques / environnementales
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Triple vitrage
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Pompe à chaleur eau / eau
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Raccordement au réseau de chaleur R-PAS
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Brise-soleil orientables automatiques (BSO)
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Éclairage LED dimmable
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Détection présence pour gestion éclairage / BSO
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Fonctionnalités
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7 salles de réunion, toutes équipées de système de visio-conférence
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Larges espaces de rencontres / convivialité
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Bâtiment lumineux, atrium central -> transparence
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40 emplacements vélos + 5 vélos cargos : couvert et sécurisé
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8 places couvertes VL de service, avec bornes de recharge électrique
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Espace cafeteria (80m2) + terrasse (100m2), équipé de matériel de restauration professionnel
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Wi-fi dans tout le bâtiment
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Environ 3 500 m2 d’espaces verts arborés, équipés de bancs et tables
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"Se sentir en lien avec le lieu"
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Bâtiment pensé de l'intérieur vers l'extérieur
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Le concept n'est pas du tout un empilement de containers, mais un évidement d'un cube à l'intérieur et la création d'un atrium.
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"Être ensemble dans un lieu"
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Chaque niveau possède des lieux de rencontre.
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Tous les bureaux sont équipés pareils.
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Le bâtiment a une ossature métallique, un squelette en béton. La façade emballe la structure Le métal extérieur est foncé et avec une peinture qui absorbe la lumière.
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Le chantier a duré 28 mois (avec la Covid) et a été facilité par une excellent collaboration entre le cabinet d'architecture et le Maître d'Oeuvre (Port Autonome de Strasbourg) Thierry REY, architecte
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L’ancienne villégiature du XVIIIe siècle a pour vocation de faire connaître l’Europe, ses valeurs et ses institutions aux citoyennes. Les statues historiques et la serre horticole du parc vous invitent à pénétrer le rez-de-chaussée tout juste réaménagé.
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La visite se poursuit de la nouvelle extension jusqu’à la maison de gardien transformée en café. Nul doute que les échanges y ont été riches !
Du 20 mars au 31 décembre 2023 :
Fermeture pour travaux
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Estelle Carteron est chef de Projet à la Direction du Patrimoine. Elle nous présente l'historique de la villa Kaiserguet. La villa est entourée d'une Orangerie, d'une Faisanderie, de la Maison du concierge.
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La villa a servi de base au LIEU d'EUROPE, une partie en verre a déjà été rajoutée par l'achitecte Weber Keiling.
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2010, ont débutés les études du 1er projet.
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Ce lieu a pour but de diffuser l'image de Strasbourg, capitale européenne.
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Il est appelé à être un lieu d'échange et de débats.
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2014, création du Lieu d'Europe
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2018 - 2019, travaux de rénovation du parc
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2021 : rénovation des sculptures
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2022 : rénovation de la serre
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2023 : réhabilitation de la maison du concierge qui comprendra entre autres,
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une salle de conférence pour 150 personnes,
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des contenus interactifs qui ont été remis au goût du jour et permettra l'accueil des groupes.
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une cafétéria sera crée et donnera par la terrasse sur le parc
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La nouvelle entrée du Lieu d'Europe, se trouvera du côté de l'arrêt tramway "Boecklin"
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Le coût des travaux est de 4,5 M d'euros dont :
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1,5 M subvention de l'Etat
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600.000 € du Conseil Régionale
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300.000 € de l'Eurométropole et de la ville.
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Le Lieu d’Europe s’adresse à tous les publics, initiés comme néophytes, développe un projet inclusif et s’exporte en organisant régulièrement des activités « hors mes murs ».
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Il propose une exposition permanente dédiée à l’histoire de l’Europe et un programme varié de manifestations culturelles, de rencontres-débats, de visites guidées et d’ateliers tout au long de l’année et pendant les temps forts européens.
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Il accueille ou co-organise des événements avec les institutions européennes, les partenaires culturels et éducatifs et les associations à vocation européenne.
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Le Lieu d’Europe abrite également les activités du Centre d’Informations sur les Institutions Européennes.
Inauguré en 2014, le Lieu d’Europe est un établissement culturel et pédagogique qui a pour vocation de promouvoir de l’Europe dans toutes ses dimensions, historiques, institutionnelles et culturelles.
Les activités proposées visent à renforcer le sentiment d’appartenance des citoyennes et des citoyens à une aire géographique et politique et leur adhésion à une communauté de valeurs.
Le Lieu d’Europe a pour mission de :
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Faire connaître l’histoire de la construction européenne et son actualité,
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Expliciter le fonctionnement et le rôle des institutions,
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Mettre en lumière Strasbourg, capitale européenne, notamment par la valorisation du quartier européen, Label du Patrimoine européen depuis 2015,
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Favoriser par les échanges la construction d’une identité et d’une citoyenneté européennes,
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Faire découvrir la richesse et la diversité culturelle de l’Europe.
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Situé dans le parc du Kaysersguet à proximité du quartier européen, le Lieu d’Europe bénéficie des espaces uniques d’une villégiature du XVIIIème siècle :
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une villa restaurée en 2013 accueillant l’exposition et une salle de conférence,
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des bâtiments patrimoniaux et une statuaire mis en valeur par des animations (Journées européennes du patrimoine, jeu des statues...).
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Le Lieu d’Europe a entamé une mue depuis l’été 2022 :
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réaménagement du rez-de-chaussée de la villa,
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création d’un parcours d’exposition plus accessible et interactif,
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construction d’une extension avec une salle multimodale et un café...
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Rendez-vous en 2024 !
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Le Kaysersguet est un domaine situé au nord de Strasbourg, dans le quartier de la Robertsau, à l'angle de l'allée Kastner et de la rue Boecklin, qui abrite aujourd'hui le Lieu d'Europe.
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Il comprend :
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une maison de maître de style néoclassique ayant appartenu à l'éditeur allemand Heinrich Ludwig Kayser, fondateur des Neueste Nachrichten, l'ancêtre des Dernières Nouvelles d'Alsace,
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un parc, aménagé à la fin du xixe siècle, inauguré et partiellement ouvert au public depuis le 26 septembre 2009 sous le nom de « parc Henri-Louis Kayser »,
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auxquels s'ajoutent une serre,
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une conciergerie,
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un hangar agricole,
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une glacière,
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un abri,
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une cour jardin,
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un portail,
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un pigeonnier,
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un verger,
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un jardin potager
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un pavillon de jardin.
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L'histoire du site mentionne les noms de Jean-Louis Beyerlé, directeur de la Monnaie de Strasbourg, et du banquier protestant Jean de Turckheim qui fut premier magistrat de la ville de Strasbourg (Ammeister) à la fin du xviiie siècle.
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Au xixe siècle la villa est occupée par Heinrich Ludwig Kayser.
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En 1921 le site devient la propriété de la ville de Strasbourg.
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En 1941, l'aile gauche du bâtiment est dotée d'une extension.
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À partir de 1946 son nom est associé à celui de Paul Wach (1906-1974), sénateur et ancien adjoint au maire, dont la famille l'occupa jusqu'à une date récente, d'où l'appellation sous laquelle elle est également connue : « villa Wach ».
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Le pavillon d'angle (déplacé en 2007)
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En 2007, au moment de la construction du nouveau siège de la Pharmacopée européenne, plusieurs éléments du domaine, tels que le portail et l'édicule d'angle, ont été démontés et déplacés.
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Au même moment, l'aménagement du terminus de la Ligne E du tramway de Strasbourg a empiété sur l'ancien potager.
Le « Lieu d’Europe »
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Pose de la première pierre du Lieu d'Europe à la villa Kaysersguet le 13 juin 2013.
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En 2013, le site fait l’objet d’aménagements et une extension est construite. Il abrite désormais le « Lieu d’Europe"
Le "Lieu d'Europe" un lieu d’éducation à la citoyenneté européenne qui a pour vocation de « faire connaître l’Europe aux citoyens et de renforcer leur sentiment d’appartenance à une communauté de valeurs
"La nouvelle extension doit se glisser
entre les arbres. L'aluminium brossé donnera des reflets
de transparence.
Cette bâtisse présente
une discrétion
dans le langage,
une transition entre l'extension et l'existant".
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L’Ensemble chorégraphique et le Jeune ballet urbain de Strasbourg nous ont présenté chacun une création composée d’un mélange de plusieurs esthétiques de danse sur le thème de la métamorphose à travers le temps, l’énergie et l’espace.
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L’Ensemble chorégraphique est un groupe d’une quinzaine de danseurs et danseuses entre 16 et 20 ans, initiés au classique, contemporain et jazz, reprenant des œuvres du répertoire néoclassique.
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Le Jeune Ballet Urbain de Strasbourg est un groupe d’une vingtaine de danseurs et danseuses entre 7 et 17 ans mêlant plusieurs esthétiques et traitant de sujets sociétaux.
Bravo
MERCI
Les personnes concernées (MEA, Centre Chorégraphique, danseurs et danseuses, peuvent avoir les photos avec WeTransfer. Me concter ICI
Excursion en bus
de Karlsruhe vers Strasbourg
Visites :
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Manufacture des tabacs,
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Kaleidoscoop
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avec :
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Benoît Steicher (UN1ON),
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Damien Mehl
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(Ville et Eurométropole de Strasbourg)
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Le traitement des infrastructures urbaines et architecturales existantes
diffère-t-il d’un côté du Rhin à l’autre ?
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C’est la question que nous voulons nous poser lors d’excursions en bus à Strasbourg et à Karlsruhe.
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En amont des conférences de Wang Shu et Sophie Delhay, un public de spécialistes est invité à visiter différents exemples bâtis à Strasbourg et Karlsruhe et à discuter ensuite avec des collègues du pays partenaire.
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Lors de visites guidées de projets sélectionnés, différentes approches, cultures et méthodologies de projets seront mises en lumière.
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Des échanges qui seront sans aucun doute passionnants et amèneront à une réflexion sur les points communs et les différences entre nos deux pays.
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Cette manifestation vous propose un prélude simple mais riche en contenu aux deux soirées de conférences, auxquelles vous pourrez assister après les visites avant de reprendre le chemin de votre maison le soir-même.
Mercredi 25.10
Excursion en bus de Strasbourg vers Karlsruhe
de 13 h à 23 h
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Visites :
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Rintheimer Feld
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Hauptfeuerwache
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FUX
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avec : Katharina Helleckes (Volkswohnung),
Florian Schramm, (HIIIS Harder Stumpfl Schramm),
Liza Heilmeyer(Birk + Heilmeyer)
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Participation payante, inscription obligatoire : direction@m-ea.eu
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Prix : 30 €
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Une attestation de présence sera fournie pour les architectes.
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Adhésion à la MEA obligatoire
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Rintheimer Feld
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Avec plus de 1 000 appartements, Rintheimer Feld est l'une de nos plus grandes aglomérations. Les nombreuses mesures de rénovation déjà mises en œuvre, les nouveaux bâtiments sur la route forestière et l'aménagement sans obstacle des espaces ouverts ont conduit à une amélioration significative de l'emplacement résidentiel.
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Nous souhaitons poursuivre ce développement avec la réorganisation de la Staudenplatz.
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Dans la première phase de construction, 106 appartements locatifs seront construits dans quatre bâtiments. Le design du bureau LEHEN drei de Stuttgart comprend des offres spéciales pour les jeunes familles.
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Le nouveau bureau de service Volkswohnung est en cours de construction dans l'espace commercial au rez-de-chaussée. Les architectes paysagistes d'Elke Ukas, récompensés en 2018 pour la conception d'espaces ouverts de haute qualité à Rintheimer Feld, participent également de manière significative à cette planification et veillent à ce que les nouveaux bâtiments s'intègrent dans le paysage du quartier.
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La condition préalable au démarrage des travaux était l'achèvement du processus de planification urbaine de la Staudenplatz, qui a débuté en 2015 et prend en compte toutes les préoccupations sociales, techniques et écologiques.
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Rindheimer Feld est un quartier social qui existe depuis 70 ans et se trouve sur un terrain de 1,3 ha (dont 80% appartient à Volkswohnung)
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30 bâtiments avec 1.000 logements et environ 2.350 habitants
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Dans les années 50, on construisait des bâtiments de 4-5 étages, tous orientés est-ouest et avec des espaces verts entre les bâtiments.
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Dans les années 70, furent construits 10 "Hochhaüser" avec 9 à 17 étages.
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Il n'y a plus d'espaces constructibles, les nouveaux bâtiments ont depuis les années 70 des garages souterrains
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Vers 2015 - 2017, on construits des petits studios sur les garages en surface.
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Les programmes sociaux actuels recherchent la mixité sociale. Il y a de nouveau des jardins privés pour les logement du rez-de-chaussée.
Heilbronner Strasse
Années 1950
Années 1970
Années 2000 - 2020
1ère phase de construction (1953 - 1956)
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22 bâtiments de quatre ou cinq étages
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3 tours d‘immeubles de 8 étages
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une place arborée au centre
2e phase de construction (1972 -1974)
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Redensification avec 10 tours d´immeubles de 9 à 17 étages
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7 parking souterrains
Aujourd´hui
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Démolition de 4 bâtiments de cinq étages pour de nouvelles surfaces de construction
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Nombreuses plantations
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Prêt à être utilisé immédiatement en cas d'urgence
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L'ensemble de la zone est conçu pour être hautement fonctionnel. Deux halls l'un derrière l'autre forment le cœur du siège. Les camions de pompiers se trouvent dans la première grande salle.
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Le deuxième hall abrite toutes les fonctions d'entretien et de mise en service des véhicules. La salle des gardes avec la cuisine et les salons est située aux premier et deuxième étages, suivie des espaces sportifs aux troisième et quatrième étages.
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En cas d'alarme, les véhicules d'urgence sont accessibles en peu de temps depuis toutes les zones via des cages d'escalier et des puits de saut stratégiquement disposés aux couleurs de signalisation.
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Économie constante de ressources
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Les halles et les bâtiments ont été construits selon la méthode de la construction de maisons passives.
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L'accent a été particulièrement mis sur un approvisionnement en chaleur économe en énergie et durable.
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Deux systèmes de chauffage assurent un climat optimal : celui pour températures plus élevées, alimenté par le chauffage urbain, et le système de chauffage à basse température via l'énergie géothermique sous forme de système de chauffage fermé par pompe à eau chaude.
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La structure extérieure et la façade du hall des véhicules ainsi que de la tour à tuyaux et de formation sont conçues comme une façade en béton massif avec un aspect béton apparent.
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Afin d'obtenir une isolation thermique structurelle, le béton est conçu comme un béton léger avec une épaisseur de paroi allant jusqu'à 60 cm. La ville de Karlsruhe utilise ici pour la première fois du béton recyclé économisant les ressources.
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Retraite, espace détente et remise en forme
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Un paysage de toiture de 4 000 m² a été créé sur le toit du hall des véhicules, offrant aux services d'urgence et aux collaborateurs un espace de retraite ou de détente à la campagne.
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La condition physique est d’une importance capitale pour les services d’urgence des pompiers.
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Des salles de fitness ont été aménagées à côté de la salle de sport et du terrain de sport extérieur sur le toit.
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D'une part, les installations sont utilisées pour les sports officiels, mais d'autre part, elles sont également à la disposition des membres des services de garde pendant les heures d'attente.
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Hauptfeuerwache
Dr RICHTER, chef des pompiers SCHRAMM, architecte RILL Katharina, interprète
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Avec la construction de la nouvelle caserne principale, la ville augmente encore le niveau de sécurité. Cela a été possible grâce au déplacement du site qui permet de couvrir un délai d'intervention plus court.
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La nouvelle caserne est bien située pour atteindre le centre ville, la partie est de la ville et l'autoroute.
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Les anciens ateliers sont maintenant tous équipés de manière moderne dans un local qui est protégé de la pluie et du froid.
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Le nouveau bâtiment a également permis d'améliorer les locaux pour lees pompiers de garde et pour l'administration.
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Il y a maintenant des espaces plus calmes où l'on peut se reposer en toute tranquillité. Chacun a son propre lit et il y a 6 lits par chambre et seulement 2 sont occupés par équipe.
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Grâce aux constructions et aux techniques déjà mises en œuvre, cela permet de répondre à l'objectif de la "norme de maison passive". Les valeurs exigées par le décret sur les économies d'énergie de 2014 sont inférieures d'environ 30%.
Façade acoustique
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Dans le cadre de l'exécution, des mesures de laboratoire ont démontré que la façade métallique présente un coefficient d'absorption acoustique qui a un effet positif sur l'atténuation de la charge acoustique de la ville. La conception d'une façade comme mur antibruit est une réalité.
Conception de l'utilisation de l'eau de pluie
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L'eau de pluie provenant des toits est dirigée vers une citerne. Celle-ci se trouve au sous-sol du bâtiment avec les équipements techniques correspondants.
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Elle sert à alimenter les installations de lavage des bottes et de distribution d'eau des WC.. Les points de soutirage extérieurs et les humidificateurs du refroidissement adiabatique.
Processus adiabatique
En thermodynamique, un processus adiabatique est une transformation effectuée sans qu'aucun transfert thermique n'intervienne entre le système étudié et son environnement, c'est-à-dire sans échange de chaleur entre les deux milieux.
Béton
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Pour la première fois, la ville utilise du béton recyclé préservant les ressources. Jusqu'à présent, ce type de béton est peu utilisé en raison de la faiblesse de l'offre.
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En raison de la faible demande, le béton n'est pas suffisamment attractif pour l'industrie du bâtiment dans la région de Karlsruhe. Pour remédier à cette situation, cette technologie a été utilisée pour la première fois sur un chantier de la ville.
Géothermie et activation des éléments de construction
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Le système de chauffage à basse température est alimenté par la géothermie sous forme de pompe à eau chaude en circuit fermé grâce à l'activation des pieux enfoncés jusqu'à 14,50 mètres de profondeur.
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Le chauffage et le refroidissement sont assurés entre autres par l'activation des éléments de construction des plafonds dans les zones administratives et les salles de repos (béton apparent).
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Façade en tole, perforation 30 et 40%
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murs extérieurs : 26 cm d'isolant et 30 cm de béton
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La terrasse permet un réel espace vert et de repos, car la terre a une épaisseur de 1,20 m.
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Les tubes permettent une descente rapide, chaque fois par étage
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le rouge (pompiers) : escalier principal
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le vert : en ligne depuis la terrasse végétalisée et sports
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triple vitrage aux fenêtres
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70 camions dans cette caserne de pompiers
FUX
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Le centre de consolidation et d'expansion FUX constitue la prochaine étape pour les entreprises créatives du parc créatif Alter Schlachthof.
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Depuis avril 2019, le nouveau bâtiment d'environ 3 300 mètres carrés offre de nouvelles opportunités de développement aux entreprises qui ont réussi la phase de démarrage.
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La durée de la location est limitée à 5 ans maximum.
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En plus des bureaux au caractère de loft industriel, il existe des salles modernes pour séminaires et ateliers.
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Le centre de consolidation et d'expansion FUX offre aux futures start-ups un espace à des conditions équitables.
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Ici, dans un endroit attrayant, les fondateurs peuvent développer et agrandir leur entreprise.
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Le nouveau bâtiment FUX allie un caractère industriel à un mobilier design moderne qui met délibérément des accents de couleurs.
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L'Office municipal des industries culturelles et créatives K³ de Karlsruhe et Karlsruher Fach GmbH & Co Stadtentwicklungs-KG accompagnent le FUX - centre de consolidation et d'expansion.
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Le bureau K³ fait office d'interlocuteur et accompagne les start-up et fondateurs des industries culturelles et créatives dans leur développement avec des offres telles que des rencontres de réseau, des consultations, des congrès et des ateliers. Le bureau K³ se charge de la location et de l'organisation du séminaire niveau FUX (4ème étage).
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Pour respecter les coûts, il n'y avait plus d'argent pour aménager l'entrée? Ces fils avec des ampoules visibles font très bien l'affaire. Cela a permis de faire baisser le coût de location au m2 à 6,50 € pour ces start'up
Kulturzentrum TOLLHAUS Alter Schlachthof 35, 76131 Karlsruhe,
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Prix Schelling 2022 (DE)
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Nominé Prix Mies van der Rohe 2022 (SP)
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Lauréat Prix 10+1 d'A
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Équerre d'Argent 2019, catégorie Habitat (FR)
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Grand Prix du Congrès HLM 2019
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Grand Prix AMO 2019
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Nominée Équerre d’Argent 2014
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Lauréate NAJA 2006
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Née en 1974 à Lyon (France)
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Architecte DPLG diplômée de l’ENSAP de Lille en 1999
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Enseignante titulaire Maître Assistante à l’ENSA-Versailles
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Visiting professor EPFL (CH)
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Sophie Delhay est enseignante et architecte.
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Elle enseigne à partir de 2004 à Lille, puis à Nantes et Versailles. Elle est aujourd’hui professeure de théorie et projet à l’EPFL de Lausanne, où elle coordonne l’orientation « habitat » et dirige un laboratoire de recherche.
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Diplômée de l’ENSAPL en 1999, Sophie Delhay cofonde à Lille la coopérative d’architecture boskop qui réalise une opération de 55 logements expérimentaux à Nantes saluée par la presse. Primée par le ministère de la Culture (« Nouveaux albums des jeunes architectes ») en 2006, elle crée sa propre agence en 2010 à Paris.
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Dévolue exclusivement à la question de l’habitat, l’agence expérimente la manière dont l’architecture peut participer à l’évolution de la société et du climat.
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Centrés sur les usages, ses projets font du « vivre ensemble » un levier, un préalable à partir duquel le paysage, la ville et l’architecture peuvent prendre forme. Plus qu’un objectif, cette communauté d’usage devient la condition d’une écologie aussi bien sociale qu’environnementale. En témoignent le projet « Unité(s) », récompensé par le Prix de l’Équerre d’argent 2019 dans la catégorie « habitat », et le prix Schelling attribué à l’agence en octobre 2022 pour son travail théorique.
Accueil musical
Balanced Action
Les saxophonistes Anne Braunstein (baryton), Kirsten Feiler (alto / soprano), Alexandra Schneider (alto) et Ellen Wacker (ténor) se sont rencontrées dans le cadre de leur formation au Conservatoire de Bade. BALANCED ACTION a plusieurs années d'expérience commune en matière de concerts en Allemagne et à l'étranger ; des fêtes privées exclusives aux événements officiels avec des chefs d'État comme le président fédéral au château de Bellevue à Berlin. BALANCED ACTION est lauréat de la fondation culturelle européenne "Pro Europa".
Danke
Mots de bienvenue
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Nathalie CHARVET, responsable et coordinatrice de la MEA
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Claude DENU, président de la MEA
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Daniel FLUHRER, maire de Karlsruhe
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Boris OTT, vice-président de la MEA
Chocolat chaud apprécié après
les visites à Karlsruhe.
Une petite anecdote très personnelle. J'aime prendre un chocolat chaud en souvenir du jour où mes parents m'ont récupéré à Besançon après une fugue de 48 h. Nous étions allés dans un café devant le commissariat de police et j'avais apprécié de boire quelque chose de chaud.
Ajoutez du bois à vos idées
Façades, Intérieurs, Terrasses. MOCOPINUS. LE BOIS DANS TOUTE SA SPLENDEUR.
Un monde naturel d'avenir.
Tollhaus
(TOLLHAUS Karlsruhe -
Freier Kulturverein e. V.)
Centre culturel à Karlsruhe,
Adresse : Alter Schlachthof 35,
D 76131 Karlsruhe, Allemagne
"Vivre ensemble dans le même monde signifie essentiellement qu'un monde de choses
se trouve entre ceux qui l'ont en commun,
Comme une table se trouve entre ceux qui s'y assoient ;
le monde, comme tout entre -deux, relie et sépare
les hommes en même temps"
La condition de l'homme moderne, Hannah Arendt, 1958
Sophie Delhay part d'une pièce de 3,6 x 3,6 m soit 13m2, qui devient l'unité spatiale du projet, déclinée à volonté pour organiser les appartements de l'opération. Dès lors le jeu savant des combinaisons et des orientations, permet de créer des logements où la pièce modulaire acceuille, sans figer les usages, une table pour manger, un lit pour dormir ou une chaise longue pour lire à l'extérieur.
Black Straight / Black Brocken
Black Straight / Yellow Straight
Rapport de la mission sur la qualité du logement - Référentiel du logement de qualité
9 septembre 2021 Auteurs : Laurent Girometti ; François Leclercq Auteur moral : Ministère de la Transition écologique et solidaire
La chambre de 9 m2 représente le minimum acceptable, mais elle est loin de pouvoir prétendre être une pièce à vivre.
En retranchant la surface du placard, on dispose au final d'une surface d'un peu plus de 7 m2
L'ensemble formé par l'entrée, le séjour et la cuisine a tendance à disparaître au profit d'une pièce capable d'accueillir toutes les fonctions, au sein d'une surface nettement plus réduite.
La cuisine est quant à elle reléguée au fond du séjour et sans accès direct à un éclairage naturel.
Les bâtiments s'épaississent et les paliers se transforment en couloirs desservant de nombreux appartements par niveaux. Les appartements à une seule orientation deviennent de plus en plus courants.
L'évolution vers des logements plus compacts a des effets sur l'organisation des pièces les unes par rapport aux autres, leur surface, leur ordonnancement,
Ci-dessous, ce bâtiment était prévu pour avoir 3 appartements de chaque côté. En mettant les 6 logements en "traversant", cela permettait à chacun d'avoir une vue sur les arbres ... et le prmoteur pouvait en tirer bénéfice car les logements avaient une plus grande valeur. Ce qui n'était pas le but initial recherché.
"A tous les repas pris en commun,
nous invitons la liberté à s'asseoir.
La pièce demeure vide
mais le couvert reste mis"
Feuillets d'Hypos, Fureur et mystère, René Char (1943)
53 logements collectifs et espaces partagés
Lille - SIA Habitat
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Programme : 53 logements collectifs locatifs sociaux BBC + espaces partagés
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Localisation : Lille (59)
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Phase : Livré novembre 2013
MOE : sophie delhay architecte, RFR elements, Louis Choulet, Taktyk + Norpac entrepriseFR elements, Louis Choulet, Taktyk + Norpac entreprise
MOA : Groupe SIA -
Surface : 5 085 m² Shon. 3970 m² Shab.
Budget : 6 100 000 euros HT -
Certification : Qualitel BBC - Effinergie, H&E 2008
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Ce projet revendique la dimension collective et sociale d'un immeuble de logements. Inscrit dans un ancien quartier industriel de la ville de Lille, il reprend les principes de rupture d'échelle qui font la beauté singulière de son tissu urbain.
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L'un des immeubles est bas et découpé, dans la continuité du rang de maisons ouvrières, tandis que l'autre s'élève 21 mètres, et tutoie la salle des fêtes voisine.
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Tous deux enserrent un jardin commun qui enrichit la rue d'une nouvelle séquence végétale.
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Afin que chaque habitant profite de ce jardin, l'ensemble des logements sont munis d'une grande pièce traversante (38m² minimum) bénéficiant d'une baie panoramique (2,2 x 4,2 m).
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Ils sont desservis par des coursives en double hauteur, alternant d'une façade à l'autre.
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Au coeur du grand immeuble sont aménagés six espaces partagés de 35 m en plein air, qui offrent tous une perspective différente sur la ville. Ces “canons de vue” sur la ville sont offerts à l'appropriation des habitants.
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Connectés les uns aux autres, ils constituent aussi un parcours alternatif aux circulations rapides par ascenseur.
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En offrant un parcours inédit du public à l'intime, de la rue à chez soi, le projet invite à rendre possible ce qui n'est souvent qu'une promesse, et propose plus que des logements collectifs : des situations à vivre, partagées à l'échelle du foyer, de la résidence, du quartier et de la ville, qui trouvent leur aboutissement sur la terrasse partagée de l'immeuble le plus haut, panorama et belvédère à la fois qui fédérera les habitants dans une vison commune.
40 logements modulables et un espace partagé
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Programme : 40 logements modulables et un espace partagé
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Localisation : Eco-quartier Via Romana à Dijon
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Phase : livré août 2019
MOE : Sophie Delhay architecte, EVP, B52, VPEAS, VERDI, Clara Berthet & JDM Paysagistes, FD Coordination
MOA : Grand Dijon Habitat
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Surfaces, budget : 2 803 m² SP, 2 552 m² SHA, 4,440 M€ HT
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Certification : NF Habitat HQE 1pt, RT 2012 -10%
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Profitant de la situation de transition entre les pavillons existants et les futures constructions plus denses du quartier, il se déploie dans un grand gradin articulant les deux échelles. Cette configuration en gradin mêle– sans les distinguer – logements intermédiaires et logements collectifs.
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Un grand espace partagé – en double hauteur – est réservé dans la volumétrie, en balcon sur l’espace public.
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Il est accessible depuis les communs des logements, mais possède aussi un accès direct depuis le porche d’entrée afin que puissent s’y développer différentes appropriations : par les habitants de l’immeuble, une association, les habitants du quartier…
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La façade est une façade épaisse, habitée, confortable depuis les pièces, vivante depuis l’espace public : depuis l’intérieur c’est une façade-rangement qui forme un banc-alcôve devant chaque baie. Depuis l’extérieur, une multitude de petites vitrines habitées forment l’identité chamarrée de l’immeuble. Des arbres locataires – empruntés à Hundertwasser – s’immiscent dans les loggias et complètent la communauté habitante de l’immeuble.
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Ce gradin est structuré par des logements imaginés comme des collections de pièces carrées identiques complétées d’une terrasse en gradin ou une loggia de même dimension. Elles offrent des espaces extérieurs privatifs, et forment le motif du projet.
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Cette indifférenciation des espaces préfigure des logements interprétables, librement appropriables et flexibles selon le mode de vie, les changements d’occupation au quotidien et ses différentes temporalités des habitants.
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13 m² : unité de base (la pièce)
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2 m² : façade épaisse
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1,80 x 2 m : dimension des fenêtres côté ville
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1,60 x 2,30 m : dimension des fenêtres côté jardin
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1,20 m : largeur des passages d'une pièce à l'autre
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3,60 m : trame des poteaux
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Quelques projets
de Sophie DELHAY
55 logements expérimentaux
Nantes - La Nantaise d’Habitations
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Programme : 55 logements expérimentaux, locatifs sociaux
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Localisation : ZAC Bottière Chênaie, Nantes (44)
Phase : livré mars 2008
MOE : chef de conception toutes phases (esquisse à réception des travaux) boskop architectes (S. Delhay, F. Delhay, F. Guesquières, D. Lecomte, L. Zimmy ass.)
MOA : LnH – La nantaise d’Habitations
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Surface : 4 600m² SHON
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Budget : 4 645 000 euros HT (bâtiments + pk) + 279 000 euros HT (espaces verts)
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Certification : Qualitel THPE 2005, H&E THPE 2005
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Ce projet "met à plat" l’immeuble collectif par une "mise en pièces" du logement : l’unité du dispositif n’est plus le logement mais la pièce, ce qui permet de changer l’organisation spatiale et la taille des logements.
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Chaque logement est une collection de pièces carrées de tailles identiques réunies autour du jardin, qui peuvent être juxtaposées, superposées, en vis-à-vis, doublées, associées, dissociées.
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La pièce est caractérisée par sa situation et non par son usage, certaines pièces sont attribuables à trois logements différents. Ce dispositif permet de créer un paysage architecturé hyper compact, tout en multipliant les situations possibles. »*
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Dijon - Ecocité des Maraîchers
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Programme : 27 logements collectifs, 5 logements individuels et espace partagé, parking
Localisation : Ecocité Jardin des Maraîchers, Dijon - 21
Phase : livré en janvier 2020
MOE : sophie delhay architecte, EVP, VPEAS, B52, FD Coordination
MOA : Habellis
Surface, Budget : 2392 m² (dont 97m² d'espace partagé), 3 500 000 euros HT
Certifications : H&E, RT 2012 -10% -
L’opération s’inscrit dans le projet d’ensemble de la ZAC «Écocité Jardin des Maraîchers» sur le site des anciens abattoirs de la ville de Dijon.
Situé sur une parcelle triangulaire, le projet se développe en équerre afin de préserver de belles dimensions pour le jardin collectif de l’îlot, imaginé comme un jardin potager partagé.
La rue accueille un volume haut, qui repose sur un socle de stationnement à rez-de-chaussée, tandis que sur la venelle vient s’implanter une série de maisons accolées, que ponctue un petit plot de logements intermédiaires.
La qualité du projet tient à la généralisation d’une typologie de logement extraordinaire déclinée sur le mode collectif, individuel et intermédiaire.
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La qualité du projet tient à la généralisation d’une typologie de logement extraordinaire déclinée sur le mode collectif, individuel et intermédiaire.
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Ainsi, chaque logement dispose d’une pièce de vie traversante, avec une partie en double hauteur (le séjour «cathédrale»), et profite d’une baie de grande dimension qui ouvre sur un espace extérieur privatif.
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Cette baie est le motif récurrent des trois typologies. Outre le jardin, deux espaces sont dédiés aux usages partagés entre voisins :
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Une partie du premier étage de l’immeuble collectif est occupée par un espace à l’usage des habitants du quartier, signalé par une grande baie vitrée côté venelle
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Au 4ème étage du même immeuble, se trouve une terrasse panoramique, qui ouvre des vues lointaines et complète les situations privilégiées offertes aux habitants de l’îlot.
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Réécrire les espaces pour transformer deux écoles historiques en une seule contemporaine, tout en honorant l’histoire et les souvenirs des habitants du village qui y ont, toutes et tous, quel que soit leur âge aujourd’hui, été scolarisés : tel a été le défi relevé par les architectes lauréats du concours.
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La couture entre les deux bâtiments plus que centenaires maintient le lien humain et assure une liaison fluide entre les espaces, tandis que l’emploi de matériaux naturels et clairement articulés honore le génie du lieu.
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L’école de Bischoffsheim est présente au centre du village, entre église et mairie, depuis 1830 environ. Il devenait nécessaire de la rénover, la rendre plus fonctionnelle, plus confortable et de résoudre le lien entre deux bâtiments qui la composaient.
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Un site en pente, très contraint, nécessitant l’avis de l’ABF, nous a incité à travailler dans le détail de l’échelle des existants en jouant d’une part sur le respect du patrimoine existant, restauré, et de la création d’une extension lisible et signifiante en dialogue contemporain avec le contexte, en ossature bois revêtue d’un seul matériaux
Avec : Pierre LYNDE, architecte
Restructuration et extension de l'école élémentaire
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Le chantier a duré 31 mois
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études : février 2019 à février 2020
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consutation des entrprises : février 2020
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début des travaux : avril 2020
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livraison : février 2023
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1.670 m2
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dont 507 m2 créés
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8 salles de classe,
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dont 6 sont occupées actuellement
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156 élèves
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Avant la réhabilitation, ces classes étaient réparties sur 3 endroits
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Coût des travaux et du maître d'oeuvre : 4.866.500 €
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Subvention de l'Etat : 1.342.639 €
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Récupération de la TVA : 665.361 €
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Coût pour la commune : 2.858.500 €
Un peu d'histoire
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Bischoffsheim, qui se traduit par « la cité de l’évêque » est mentionnée pour la première fois en l’an 662, à l’occasion d’une donation du Roi Dagobert II à l’évèque de Strasbourg. Cela restera une possession épiscopale jusqu’en 1789.
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Mais la présence de l’homme y est beaucoup plus ancienne et l’on y trouve des vestiges préhistoriques de l’ère du néolithique. Des fouilles archéologiques en 2002 ont mis à jour un site unique en France par sa concentration de traces d’habitations (41 maisons) datant de - 5200 à - 4600 avant J.C.
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Deux châteaux forts existaient autrefois ; l’Oberschloss datant de 1326 et le Unterschloss (château allodial) de style renaissance datant du XVéme siècle. Durant son histoire, le village fut plusieurs fois dévasté par les strasbourgeois en 1262, par les Armagnacs en 1444 et subit l’occupation des troupes de Mansfeld en 1623 pendant la guerre de 30 ans.
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Bischoffsheim compte actuellement 3.438 habitants (population légale au 1er janvier 2017) et s’est fortement développée avec un accroissement de près de 50 % de sa population ces vingt dernières années.
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L’agriculture a gardé une place importante avec près de 800 hectares de terres cultivées dans la plaine, près de 100 hectares de vigne à flanc de coteaux, de nombreux vergers, un producteur de foie gras, un éleveur de volailles.
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Bischoffsheim est aussi une commune forestière avec ses 1 210 hectares de forêt.
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Le Bischenberg culmine à 361 mètres ; il abrite un couvent des Pères Rédemptoristes.
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La commune est dotée de belles fontaines qui sont alimentées en cascade par une source captée par les romains et dédiée au dieu Mars d’où son nom actuel Marxbrunnen. La plus ancienne fontaine remonte à l’année 1550, une autre d’inspiration gothique, se trouve place St Rémy.
Planchers chauffants, chauffage pelets de bois et stockage dans le sous-sol de la cour
Métal aluminium pour envelopper l'extension du bâtiment à ossature bois. Aluminium PREFA (Autriche)
Salles de sciences et d'art plastique
Sur la façade qui donne vers l'église,
des vitraux colorés
Très belle école
Merci pour la visite
Comme tous les musées d’histoire naturelle, le Musée zoologique de Strasbourg avait le charme de l’ancien, mais les impératifs muséographiques liés à la conservation préventive de ses très riches collections se sont ajoutés aux besoins d’une mise aux normes globale de la sécurité incendie et de l’accessibilité à toutes et tous. C’est donc un projet de transformation totale dont bénéficie le bâtiment qui offrira, à sa réouverture, des espaces entièrement repensés pour sublimer les milliers de spécimens qui y seront exposés.
Projet de rénovation co-piloté par la Ville et l'Université de Strasbourg.
Avec :
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Guillaume AUBRY, architecte,
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mandataire (FREAKS) ;
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Florent LUKAS, architecte d’exécution (LFA!)
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Florent DREISTADT, Conducteur de travaux immobiliers - Département Grands Projets à l'Université de Strasbourg
Un peu d'histoire
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Le Musée Zoologique de Strasbourg a comme particularité d’avoir des collections essentiellement axées sur la biodiversité animale.
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Cela tient à son histoire, originale par rapport aux autres museums français et étroitement liée à celle de l’Université et à la Ville de Strasbourg marquée aux XIXème et XXème siècles par les conflits entre la France et l’Allemagne.
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Ainsi depuis 1893, le musée occupe un bâtiment situé au coeur de l’Université impériale construite par les Allemands, dans la Neustadt, site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2017.
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Il tire son origine dans l’important cabinet d’histoire naturelle constitué par Jean Hermann (1738-1800), professeur de botanique, de philosophie et de médecine à Strasbourg.
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Acquis par la Ville de Strasbourg en 1804, ce fonds s’est depuis considérablement enrichi grâce aux directeurs et conservateurs successifs français et allemands.
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Les collections, extrêmement nombreuses et diversifiées, sont représentatives de la biodiversité tant mondiale que régionale, en particulier en ornithologie (18 000 oiseaux) et en entomologie (800 000 insectes). Cette richesse place le Musée Zoologique de Strasbourg parmi les plus
importants muséums français. -
Le musée, outre sa vocation de conservation de ce patrimoine naturel met à la disposition des scientifiques du monde entier des spécimens et, entre autres, des spécimens de référence ou types.Mais il se consacre également à la valorisation de ces collections auprès de publics variés.
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Ainsi les visiteurs peuvent observer en détail des animaux de nos régions ou de contrées plus lointaines, prendre conscience de leur diversité, ou encore découvrir des animaux aujourd’hui disparus.
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Quelques chiffres clefs :
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1 200 000 spécimens forment la collection du Musée Zoologique
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Les plus anciens spécimens datent de 1760
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Les collections en réserve représentent plus de 90% des objets
Calendrier de l'opération
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2017 : étude de programmation
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2018 : démarrage du dialogue compétitif
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Avril 2019 : notification du marché MOE
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Août 2020 : Validation de l'APO
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Novembre 2021 : Démarrage des travaux
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Début 2025 : ouverture prévisionnelle (après installation des spécimens)
Les ambitions du projet de rénovation
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Un nouveau concept
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Situé au coeur de la Ville et de l’Université, le Musée Zoologique de Strasbourg propose de réinterroger les relations entre les hommes et les animaux au sein de la nature au regard deséversibles à l’oeuvre en termes de conditions de vie, de santé, de biodiversité et de
climat.
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Comment fonctionne la nature ?
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Quels liens unissent biodiversité et sociétés humaines ? Quelle compréhension les communautés scientifiques nous donnent-elles des multiples interactions entre l’homme et son environnement et de leurs impacts à l’échelle locale et globale ? Comment les connaissances scientifiques et les nouvelles technologies associées participent-elles à transformer ces environnements ?
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Le musée ambitionne d’éclairer ces questionnements en :
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Eveillant la curiosité du visiteur vis-à-vis des questions environnementales et scientifiques associées
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Facilitant la compréhension des enjeux scientifiques, mais aussi politiques, éthiques, économiques et sociaux qui y sont associés
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Encourageant la participation et l'implication de chacun dans les choix sociétaux à venir
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Le musée s’appuie pour cela sur son exceptionnelle collection, une des plus anciennes et des plus importantes d’Europe, et sur son lien historiquement étroit avec l’Université de Strasbourg et les acteurs de la recherche. Ressentir l’esprit du lieu, chargé d’histoire et expérimenter des nouveaux espaces immersifs et de partage de connaissances sont les promesses du parcours de visite, entièrement repensé. Ces atouts permettent au Musée Zoologique de se positionner comme un lieu unique de médiation, de circulation de savoirs et de débats, au coeur de l’actualité
scientifique.
Financement de l'opération
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En tant que propriétaire du bâtiment, l’Université de Strasbourg est maître d’ouvrage de la rénovation du Musée Zoologique en dialogue constant avec les équipes du musée et la Ville de Strasbourg.
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Sur la surface totale du bâtiment de 8 300m², l’opération de rénovation concerne 5 750 m², avec des degrés d’intervention variables selon les zones
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2 600 m² sont spécifiquement dédiés au Musée Zoologique.
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Le coût global du projet se monte à 16,8 M €
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Conformément à la convention financière signée le 26 juillet 2016 entre la Ville et l’Université, la répartition se fait comme suit :
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Part de l’Université : 10 000 000 € TDC
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soit 8 500 000 € pour l’Etat
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1 500 000 M€ pour l’Eurométropole au titre de l’Opération Campus)
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Part de la Ville de Strasbourg : 3 000 000 € TDC prévus dans le plan pluriannuel d’investissement
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Le chantier des collections est, quant à lui, doté de 250 000 € TTC
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Mécénat TIMKUN : 100.000 €
Le nouveau parcours de visite
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Les espaces d’expositions du musée (environ 1 800 m² répartis sur 2 étages) s’articuleront autour de plusieurs espaces d’expositions avec des temporalités différentes.
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Le parcours de visite alternera entre expositions permanentes, semi-permanentes et temporaires, espaces de médiation, de laboratoire et de ressources, dans un esprit de convivialité et d’accessibilité :
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un espace d’exposition permanente
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trois espaces d’expositions semi-permanentes qui évolueront après 3 à 6 ans d’existence
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des zones permanentes dédiées à des « animaux totems »
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des zones d’oralité permettant les échanges collectifs associés à chaque espace ;
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un espace spécialement aménagé pour les familles avec des jeunes enfants (-6 ans)
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un espace d’exposition temporaire permettant d’aborder des sujets d’actualité
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La réalisation du Pôle Science Culture et Société se concrétisera par la création d’un Accueil Général unique du Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg dans le nouveau bâtiment qui accueillera également le planétarium.
Cet espace central, pivot de l’activité du Jardin des sciences, sera le lieu privilégié d’information du public sur les animations, évènements et actions menés par le Jardin des sciences.. Au sein du Musée Zoologique, le dispositif d’accueil est ainsi simplifié, avec une simple banque d’accueil et d’orientation des visiteurs côté rue et un accueil des groupes et scolaires côté jardin.
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Le projet de rénovation du Musée Zoologique a pour but de moderniser et d’améliorer notablement les conditions d’accueil et de médiation pour tous les publics. Cela implique une restructuration forte des espaces comme un accroissement des surfaces d’exposition.
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La surface concernée par la rénovation est de 5 750 m².
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Le nouveau programme prévoit ainsi :
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2 600 m² utiles dédiés au musée, dont 2 000 m² d’expositions
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600 m² d’espaces connexes : accueil, scolaires, ateliers pédagogiques,
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500 m² utiles de bureaux administratifs :
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dont 150 m² pour la Maison de la Science en Alsace (déjà installée),
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200 m² de bureaux administratifs pour le Musée et le Jardin des sciences.
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1 700 m² utiles de réserves et d’espaces logistique-techniques :
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dont 950 m² de réserves pour les collections du Musées,
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près de 700m² pour les locaux de traitement des collections, d’entretien, maintenance, locaux du personnel, logement gardien,
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550 m² utiles de locaux d’enseignement supérieur
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2 salles de TP, la salle Chatton et 1 amphithéâtre.
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400 m² de locaux techniques
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Entre les imposants instituts de zoologie et de géologie, le nouveau planétarium constitue un repère insolite. Réparti en deux masses, l’une cylindrique et l’autre conique, le bâtiment abrite la salle du planétarium (134 places et 4 PMR) et le hall d’accueil du Jardin des Sciences, ainsi qu’une salle hors sac (pour les groupes scolaires), une cafétéria et une petite boutique. L’ensemble, de plain-pied, est accessible par le jardin.
Avec
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Béatrice Jullien et Mathieu Holdrinet,
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architectes
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