Film
" La Cité radieuse le Vaisseau"
Film le 7/10 à 18 h
Le Vaisseau Nora Schnitzler, 2021, 52’
Maison de l’image - Le Lieu documentaire,
31, rue Kageneck
Construite au milieu de la forêt par l’architecte Le Corbusier, entre Metz et le Luxembourg, la Cité Radieuse de Briey a connu plusieurs vies : inaugurée en 1961, elle a été murée en 1983 suite au départ des familles américaines de l’OTAN et des travailleurs après la crise sidérurgique. Le bâtiment a alors failli disparaître. Mais il renaît de ses cendres en 1987 et compte aujourd’hui près de mille habitants.
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L’Unité d’habitation de Briey reprend les principes mis en place pour ce type d’immeubles par Le Corbusier. Elle est particulièrement proche de celle de Rezé.
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Longue de 110 mètres, large de 19 et haute de 56, elle regroupait 339 logements sur 17 étages, soit une population d'environ 1 000 habitants. La barre est orientée selon l'axe Est-Ouest, afin d’offrir du soleil toute la journée aux appartements traversants. Le premier niveau est largement ouvert par les voiles de béton formant pilotis et ménageant un abri. Au-dessus, les façades sud, est et ouest sont creusées des loggias des appartements mises en valeur par des couleurs primaires. Le pignon aveugle au nord, la cage d’escalier et des espaces de service viennent interrompre cette mosaïque colorée.
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A l'intérieur, les étages sont desservis par des "rues" dont la coupe révèle l'ingéniosité. Les appartements en duplex traversant viennent en effet enserrer cette circulation, ce qui explique qu'il n'y ait qu'un corridor tous les deux étages. Les appartements s'ouvrent par un espace de vie comportant une cuisine ouverte, simplement délimitée par un meuble passe-plat. Ensuite, selon les types, on monte ou on descend vers le second niveau où l'on trouve les chambres, la salle de bains et les WC.
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Le Corbusier recherche donc ici le difficile équilibre d'objectifs ambitieux, s'agissant d'offrir à chacun un appartement agréable (dont le dimensionnement respecte au plus près l'échelle humaine), favoriser la vie commune (symbolisée par les espaces collectifs) et affirmer le caractère monumental de l’édifice dans le quartier et dans le paysage
La galère vogue
Les voix chantent à bord
Comme tout devient étrange
Le Corbusier
Poème de l'angle droit
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Les plafonds ont seulement 2,26 m de haut
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Le licenciement chez Arcelor -Mittal a cassé beaucoup de liens sociaux
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En 1984, j'ai pleuré lorsque la Cité radieuse a été fermée. Beaucoup ne pouvaient plus payer leurs charges.
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On a une très belle vue
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Ce bâtiment a parfois un côté pesant
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Il y a beaucoup de lumière naturelle dans les appartements
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En 1973 il y avait beaucoup plus de relations entre les gens
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Beate voulait expérimenter une nouvelle vie et elle se sent bien ici. Elle est facinée par la lumière
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C'est comme un village, mais il est vertical
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J'ai la nature à 1/4 heure d'ici dans mon jardin
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Je n'aime pas tout ce que l'on dit de négatif sur nous sur les réseaux sociaux
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Il y a une vraie mixité : locataires et propriétaires.
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C'était quelques témoignages dans le film. Merci pour ce film émouvant
Mercredi 12/10
De 10 h à 13 h
Syndicat potentiel - Centre Technique 60, Rue de la Plaine des Bouchers
La Fondation de l’Œuvre
Notre-Dame ouvre ses portes à l’art
Carré magique –
cathédrale & voirie
Des bâtisseurs de l’époque romane aux artisans contemporains, du grès au béton armé,
« Carré magique –cathédrale & voirie »
est un travail autour du geste et de la trace dans les métiers du bâti, du point de vue du patrimoine matériel et immatériel.
Cynthia Montier
Fondation de l’Œuvre Notre-Dame
Carré magique -
Cathédrale et voirie
Des bâtisseurs de l’époque romane aux artisans contemporains, du grès au béton armé, « Carré magique – cathédrale & voirie » est un travail autour du geste et de la trace dans les métiers du bâti, du point de vue du patrimoine matériel et immatériel. Parcours à 3 voix (celle de l’artiste, et celle d’un agent pour chaque site) au sein des ateliers de la F.OND à la Meinau, des ouvrages d’arts et des entrepôts de la voirie (lapidaire, gypsothèque, inventaire, ateliers) suivie d’un pot d’inauguration du « carré magique » réalisé par l’artiste en complicité avec les agents et tailleurs de pierre de la F.OND, des ouvrages d’art et de la voie publique et de la projection du film « vieilles pierres ».
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Des bâtisseurs de l’époque romane aux artisans contemporains, du grès au béton armé, « Carré magique – cathédrale & voirie » est un travail autour du geste et de la trace dans les métiers du bâti, du point de vue du patrimoine matériel et immatériel.
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« Carré magique – cathédrale & voirie » restitue une résidence artistique menée au sein de la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame et du service des voies publiques de la Ville de Strasbourg.
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Le travail met en lumière les mains tant à l’œuvre qu'au chevet du monument que du bâtiment, par le truchement des pierres qui composent la cité.
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Du façonnement, à l’entretien et la conservation des villes, les mains qui s’y croisent et leurs traces donnent à lire les passages et les forces investies dans la maintenance et la conversation des patrimoines communs : ascension narrative de la cathédrale, restitution de spécimens de pierre et pose de pavés taillés, exposition d'archives immatérielles, projection commentée et visite à trois voix des différents services.
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Le projet s’inscrit dans le cadre du programme de résidence « Art & Territoire » du Syndicat Potentiel, en partenariat avec le Service des voies publiques de la Ville de Strasbourg, la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame et la Direction de la Culture de la Ville de Strasbourg
Quelle merveilleuse visite.
Le plaisir de retrouver Cynthia
et le bonheur d'écouter des être humains passionnés par leur métier.
Merci de tout coeur.
Le CARRE MAGIQUE est visible
aux heures d'ouverture du lieu. A découvrir !!!
Les ateliers de la Fondation de l'Œuvre Notre-Dame comptent 23 hommes et femmes. Les artisans sont tailleurs de pierre, sculpteurs, maçons, forgeron et menuisier, spécialistes de la restauration, de la conservation ou du dessin au service de la cathédrale de Strasbourg.
Ils détiennent tous des Certificats d'Aptitude Professionnelle (CAP) mais les ateliers comptent aussi :
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trois Brevet Professionnels (BP),
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un Brevet de Maîtrise (BM),
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deux Brevet de Maîtrise Supérieurs (BMS),
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trois Meilleur Ouvriers de France (MOF) dont un Master en Histoire de l'art,
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un Master en Conservation-Restauration des Biens Culturels (CRBC).
La notion de métier dépasse celle de la profession. Les gestes pratiqués au quotidien ne sont qu'un des aspects de ce qu'apportent l'apprentissage et l'expérience au technicien. Quelle que soit l'activité exercée au sein de l'atelier ou sur le chantier, il existe une sensibilité, un langage commun à tous les artisans.
Les métiers de la pierre
Ainsi, du sciage des blocs à la sculpture, du bureau d'étude au chantier, tous partagent une certaine culture de la pierre. De plus, les fonctions d'appareilleur et de débiteur, par exemple, sont des spécialisations du métier de tailleurs de pierre.
D'autre part, la diversité des parcours de chacun enrichit les échanges entre artisans. En effet, il existe plusieurs voies pour parvenir aux métiers de la pierre. Chaque cursus apporte ainsi sa pierre à l'édifice.
Merci Christian JUNG,régisseur tailleur de pierres.
Votre témoignage était émouvant car vous respirez "la pierre" que vous aimez et que vous connaissez merveilleusement bien. Vouus avez commencé votre vie professionnelle dans les carrières et vous êtes une richesse pour l'Oeuvre Notre-Dame (depuis 1959).
Bravo
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Frédéric SCHEYDOWER
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Michel LEGER
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Christophe NOE
Le
CARRE
MAGIQUE
Jeudi 13/10
De 12 h à 13 h 30
12 Rue St Fridolin
La maison Fridolin est lauréate
de la catégorie «Habiter»
dans le cadre du Prix régional
de la construction bois, édition 2022.
Organisée selon un plan qui n’occasionne aucun recoin ni espace perdu, la maison compacte, parfaitement étanche, fait appel à des matériaux bio-sourcés.
Les planchers et murs à ossature bois sont insufflés de ouate de cellulose avec des compléments en laine de bois. Intégralement réalisée en bois pour ses propriétés écologiques et de pose rapide pour un chantier sans nuisances, le choix du principe constructif de la maison a aussi fait l’unanimité par rapport à son lieu d’implantation.
Maison Fridolin
Un grand merci
à Lionel Debs et Caroline Ziajka
concepteurs, architectes et habitant
cette jolie maison écologique et "très cosy"
Construction d’une maison passive bois et biosourcée
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Maîtrise d’oeuvre : LDA
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Surface : 100 m2
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Performances et labels
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Passiv Haus
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Chauffage exclusif poêle à bois
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Matériaux bio-sourcés .
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Construction bois
Ossature bois – Isolation
Menuiserie extérieure
Bois/alu - Bardage - Terrasse
Maison ossature bois
et bio-sourcée
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Livraison août 2021
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Maison montée en 4 jours
(support préparé avant et finitions intérieures en sus)
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Surface 100 m2
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Budget travaux
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300.000 € HT
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Maître d'oeuvre
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LDA Architectes
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Ce terrain était un verger. La propriétaire n'acceptait de le vendre qu'à un propriétaire qui construirait une maison écologique. C'est le cas de la Maison Fridolin et du bâtiment à côté qui a 2 logements.
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Le terrain a une taille de 4 ares.
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Le bâtiment fait 5 m x 10 mètres (soit 50 m2 par plateau).
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La construction repose sur des pieux vissés.
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Le toit est en zinc.
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Récupération des eaux de pluie pour arrosage, sanitaires et usages domestiques (machine à laver le linge).
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Les fenêtres ont un triple vitrage.
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Une cheminée en fonte chauffée au bois permet d'assurer un confort très économique : 2 stères de bois, soit 200 € par an.
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En été, les feuilles des arbres protègent passivement les baies vitrées des rayons du soleil et en période hivernale protection au vent.
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Mardi 11/10
De 12 h 15 à 13 h 30
Parvis sud du bâtiment
1, rue Eugène Boeckel
Visite du Centre de Recherches
en biomédecine de Strasbourg
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Le CRBS (conçu par Groupe-6 et DeA architectes) est un bâtiment de haute technicité regroupant une dizaine d’unités de recherche (250 chercheurs), deux animaleries, une clinique et un auditorium.
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Entre l’Hôpital Civil et la Faculté de Médecine, offrant des vues spectaculaires sur la ville, le CRBS est identifiable par son enveloppe colorée qui fait écho aux teintes des toitures et façades de Strasbourg.
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Sa conception bioclimatique, architecturale et technique, inclut une forte attention environnementale : compacité, forte isolation, surventilation nocturne, insolation contrôlée, énergies renouvelables...
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Sa volumétrie compacte ne laisse en rien deviner la disposition intérieure organisée autour d’un large atrium, favorisant les rencontres et les échanges.
Les axes de recherche sont plurithématiques :
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Neurosciences
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Immunologie, infection, inflammation
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Génétique médicale
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Biomatériaux
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Médecine régénérative
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Cancer
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Métabolisme
Ces 10 laboratoires sont réunis dans des locaux adaptés à la recherche translationnelle en biomédecine, du fondamental à l'appliqué.
À l'échelle du bâtiment, la mutualisation des équipements de recherche spécifiques met en lumière le caractère collectif innovant d'une science ouverte.
L'organisation et le fonctionnement du centre sont assurés par une équipe resserrée, structurée en unité de service.
Haute technicité et conception bioclimatique
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L’organisation spatiale est compacte, de façon à assurer une efficacité et une sécurité optimales tout en limitant impact environnemental et consommation énergétique.
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Sept niveaux sont organisés autour d’un atrium central ouvert baptisé la « ronde des chercheurs ».
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Au cœur du projet, il assure une ventilation naturelle passive tout en favorisant les échanges entre membres de laboratoires.
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Si sa silhouette s’accorde à celle des îlots voisins, le CRBS se démarque par sa façade animée d’un camaïeu de couleurs orangées.
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Des lames d’aluminium, fixes (telles une vêture) ou mobiles en stores orientables apportent un confort d’usage aux chercheurs tout en offrant aux passants la représentation pixellisée de la fresque de Pompéi Chiron et les inventeurs de la médecine.
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Il s’agit là de mêler hommage à la discipline et projections innovantes.
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Périscope
La structure du toit de l'atrium installe deux verrières aux fonctions distinctes. Une première strictement orientée Nord, fait descendre une lumière constante dans la profondeur de l'atrium et met en relation la grande terrasse avec le coeur de l'édifice. Une seconde, en symétrie, joue le rôle de plafond réfléchissant le paysage du centre-ville de Strasbourg. Le principe élémentaire du périscope est ainsi porté à l'échelle du bâtiment. C'est aussi un clin d'oeil aux optiques utilisés dans les microscopes des laborantins.
Quelques chiffres !
10 laboratoires de recherche
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250 chercheurs
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3 300 m2 de laboratoires de haute technicité et de bureau de chercheurs
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1.500 m2 de plateforme d'explo-ration fonctionnelle au statut sanitaire conventionnel ou EOPS
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350 m2 de plateforme technique d’imagerie
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2 000 m² d’espaces techniques et logistiques
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1 000 m² pour l’Institut génétique médicale d’Alsace - IGMA (rdc et N1)
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3 000 m² de circulation
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Un espace de 1000 m² restant à aménager au 6e étage
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2 start-up :
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Spartha Medical
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Lamina Therapeutics
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Adoptant la silhouette des îlots voisins du XIXème siècle et de la Petite France, dialoguant harmonieusement tant avec les bâtiments historiques des quais de l’Ill placés en vis-à-vis qu’avec l’architecture très technique du Nouvel Hôpital Civil, le CRBS se démarque par sa volumétrie, simple, immédiatement identifiable et lisible, et sa façade.
Son enveloppe, combinant recherches technique et esthétique, s’habille d’un motif décliné, par «pixellisation», de la fresque de Pompéi, «Chiron et les inventeurs de la médecine» : il apporte une variation dans la répétitivité fonctionnelle des percements de la façade, tout en constituant un camaïeu de teintes ocres et sable, en écho aux toitures de tuiles alsaciennes de Strasbourg.
Techniquement et énergétiquement performante, cette peau du bâtiment est composée de lames d’aluminium, toutes identiques dans leur profil et leur format, utilisées soit de manière fixe, telle une vêture, soit de façon mobile, en stores orientables. Les variations de couleurs de l’ensemble de ces lames recomposent le motif : une fois les stores fermés, il est totalement reconstitué.
La performance technique et énergétique du CRBS est intrinsèquement liée à ses principes architecturaux. C'est un bâtiment compact qui permet un contrôle précis de la lumière et des échanges thermiques.
Le patio central du projet offre une clarté douce propice aux échanges entre les chercheurs et permet un rafraîchissement naturel du bâtiment.
La conception de l'enveloppe du bâtiment permet d'ouvrir l'ensemble des locaux sur l'extérieur en contrôlant le flux lumineux. La grande inertie de sa structure permet en outre de réguler le bâtiment de manière optimale. Ces qualités techniques sont renforcées par des procédés de récupération de chanleur qui garantissent au bâtiment un bilan thermique très favorable, malgré la technicité des process et des appareils qu'il abrite.
Fiche technique
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Opération
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Construction du Centre de Recherche en Biomédecine de Strasbourg.
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Maîtrise d’ouvrage
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Université de Strasbourg (UNISTRA)
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AMO
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MP Conseil
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Utilisateurs
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Université de Strasbourg / INSERM
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Maîtrise d’œuvre
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Groupe-6, architecte mandataire (Denis Bouvier)
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DeA, architecte co-traitant (Guillaume Delemazure)
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Ingénierie technique
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WSP (fluides) -
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CTE (structure) -
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Transsolar (étude énergétique) - Groupe-6 (économie)
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Surfaces
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12 500 m2
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Budget total de l’opération :
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40,45 M€ décomposé en :
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33,45 M€ pour les travaux,
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dont le désamiantage et la démolition du bâtiment 4 qui occupait précédemment la parcelle,
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7 M€ pour les honoraires.
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Contrat de plan État-Région 2007-2014 : 27,5 M€
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10,4 M€ de la part de l’État
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4,45 M€ de la part de la Collectivité européenne d'Alsace
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4,24 M€ de la part de la Région Grand Est
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4,16 M€ de la part de l’Eurométropole de Strasbourg
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4,25 M€ de la part de l’Inserm
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Contrat de plan État-Région 2015-2020 au titre de l’Institut de génétique médicale : 1,1 M€
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550 000 € de la part de la Région Grand Est
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550 000 € de la part de l’Eurométropole de Strasbourg
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Opération Campus :
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Etat : 2,8 M€
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Fonds propres de l’Université de Strasbourg : 9,05 M€
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Inauguration le 19 octobre 2021
Samedi 15/10 à 14 h 30
Autres séances
16 h - 17 h 30 - 19 h
Centre Chorégraphique de Strasbourg 10, Rue de Phalsbourg
Performance de danse
"Matière brute"
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Portes ouvertes de bâtiments valorisant les ressources locales
VISITE et excursion
Jeudi 20/10 de 8 h à 18 h 30
Départ 7 h 45 à l'Esplanade
ENVIROBAT - Grand Est
Venez visiter quatre bâtiments exemplaires, où la prise en compte des ressources s’est avérée prioritaire dès la conception des projets.
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Soucht
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Schweyen
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Lembach
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Preuschdorf
Dans le cadre des journées de l’architecture, Envirobat Grand Est, Fibois Grand Est et le Parc Naturel des Vosges du Nord nous ont proposé un parcours de visites de bâtiments biosourcés et de ressources locales.
En compagnie des maîtres d’ouvrages et des architectes aillant travaillés sur ces projets, nous avons visité :
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le musée du sabotier à Soucht
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une salle multi activités à Schweyen (HAHA atelier d’architecture)
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déjeuner offert (sandwich et café) MERCI
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un périscolaire à Lembach (D-Form)
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un groupe scolaire à Preuschdorf (AJEANCE)
Une journée exceptionnelle
pour découvrir les Vosges du Nord
Une organisation fabuleuse
Elodie une conductrice qui rassure
Merci de tout coeur
Merci à :
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BENZERARI Yacine, Chargé de mission chez ENVIROBAT Grand Est Energivie.pro
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Elodie BUCKENMEYER, chargée de communication ENVIROBAT Grand Est
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Hannah DEVILLE, Animatrice de la Charte Forestière du Parc Naturel des Vosges du Nord
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Cédric LUNEAU, la gestion et l’animation du projet Fibois Alsace.
SOUCHT - MUSEE DU SABOTIER
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Au coeur du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, venez découvrir l’histoire et la fabrication des sabots.
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Cette découverte se fera dans un bâtiment Haute Qualité Environnementale entièrement en bois. Niché à flanc de forêt, le musée offre ainsi un cadre naturel et authentique.
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De plus, diverses activités jalonnent la visite comme par exemple des démonstrations manuelles et mécaniques, collections exposées, films et diaporamas, jeux, …
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Le musée est ouvert de Pâques à la Toussaint, mais est ouvert toute l’année pour les groupes et les scolaires (sur réservation).
Joseph KREBS, passionné et passionnant. Merci !
La première étape de la fabrication du sabot consiste à scier le tronc d'arbres en rondins. La longueur du rondin varie selon la pointure du sabot à réaliser. Jusqu'au début des années 1930, ce débitage est effectué à l'aide d'une scie : le "passe-partout", manipulé par 2 scieurs.
Celui-ci est remplacé après la Seconde Guerre Mondiale par la "scie-électrique à va-et-vient", qui reproduit le va-et-vient des scieurs. Beaucoup plus maniable, la tronçonneuse s'impose au milieu des années 1950.
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Un sabotier fabriquait 4 à 5 paires de sabots par jour. En 1931, avec une machine, il en fabriquait 20 par jour.
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En 1945, il y avait 5 ateliers de sabotiers à Soucht.
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Vers les années 1963/64, avec l'apparition des chaussures en cuir, la fabrication et la vente de sabots à fortement baissée.
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Le hêtre est utilisé car il n'y a pas de noeud. Le chêne est trop dur, trop lours. Le pin et le sapin ne peuvent pas être utilisés, à cause de la résine qui collerait aux chaussettes.
Une anectode :
Lors de la célébration du bicentenaire de la révolution française, l'Etat à commandé 1.000 paires de sabots.
Soucht est un village en Moselle. Ses habitants sont appelés les Souchtois et les Souchtoises. La commune, proche de la frontière avec l'Allemagne, compte 1 067 habitants depuis le dernier recensement de la population.
Entouré par les communes de Meisenthal, Montbronn et Rosteig, Soucht est situé à 12 km au sud-ouest de Bitche la plus grande ville aux alentours. Soucht est à 52 km au nord ouest de Strasbourg
Situé à 283 mètres d'altitude, le Ruisseau le Grentzbach, le Ruisseau le Grosshardt, le Ruisseau Speckbronnbach sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Soucht.
La commune de Soucht fait partie de la Communauté de communes du Pays de Bitche. Soucht est une commune du parc naturel régional des Vosges du Nord.
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URBANE KULTUR
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architectes
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HN INGENERIE
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BET Structure
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CEREC
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BET Fluides
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LES ECONOMISTES
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économiste
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ATELIER Lm
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scénographie
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Musée atelier, concept de visite sensorielle interactive (odeur du bois, bruit des moteurs)
Surface de 280 m2 qui se réparti comme suit :
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espace de démonstration
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atelier manuel et mécanique
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espace d'exposition 27 m2
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espace média activités : 38 m2
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espace central ouvert :
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accueil 12 m2
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présentation temporaires 42 m2
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espace administratif :
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bureau 15 m2
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sanitaires 3 m2
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vestiaires 4 m2
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espace d'exposition extérieur sous l'auvent 51 m2
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Structure béton, dalle béton quartzé, paroi courbe en béton brut
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Parois périphériques en voile bois KLH
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Toiture cuivre
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Plafond en planches de Mélèze
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Mobiliers et cloisons intérieures en contre-plaqué vernis
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Plancher à accumulation électrique (maintien hors gel du bâtiment)
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Chauffage par un poêle à bois type Bullerjan
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Ventilation double flux associée à un puit canadien.
Protection contre l'usure
Clous, métal et caoutchouc
Les porteurs de sabots usaient environ 3 à 4 paires par an. Pour les rendre plus résistants, les sabotiers ont utilisé différents procédés. Pour éviter une usure trop rapide de la semelle, on cloutait le sabot. Très bruyants sur les sols durs, ces clous étaient souvent remplacés par du cuir ou du caoutchouc. Parfois un fil de fer venait consolider un sabot qui commençait à se fendiller pour le faire durer plus longtemps.
Salle communale de SCHWEYEN (Moselle)
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La salle communale de Schweyen est un espace convivial dedié aux manifestations, réceptions et fêtes. Implanté sur un terrain occupé jadis par une importante clairière à ciel ouvert, le projet cherche à mettre en valeur les nombreux atouts du site.
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Le bâtiment est inscrit dans un volume compact conçu comme un lieu de partage qui positionne l’usager en relation directe avec le paysage.
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Généreusement vitrée, la façade sud comporte des protections solaires qui participent à son esthétisme.
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L’éclairage zénithal apporte une qualité au lieu, et crée une atmosphère apaisante et sereine.
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L'éclairage artificiel a fait également l’objet d’une attention particulière :
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en régulant le niveau d’intensité de la lumière, il offre de nombreuses possibilités d’ambiances et d’usages.
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Enfin, la qualité acoustique de la salle rend agréable les discussions, et participe au confort général des espaces.
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L’isolation du bâtiment est assuré par des bottes de paille intégrées dans les murs à ossature bois.
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Une démarche environnementale ambitieuse a été développée des études jusqu’au chantier.
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Des matériaux sains ont été choisis à l’extérieur comme à l’intérieur.
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Le bâtiment atteint un niveau de performance équivalent BBC – Effinergie.
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Merci Cathia HEIM,
maire de Schweyen
et Jean-Marie BURETH
pour votre merveilleux accueil.
Merci Marie-France pour le service du café
Bravo à cette commune
de 320 habitants d'avoir réussi
à construire ce merveilleux bâtiment.
Récompenses
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Prix national de la construction bois 2013
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mention catégorie éducation et culture
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1er prix Trophées Habitat et Bois 2013
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1er prix Lorraine Qualité Environnement 2013
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Depuis 30 ans, la collectivité envisageait la construction d’une salle communale sur ce site qui avait été «réservé en zone de loisirs» dans le document d’urbanisme (Plan d’Occupation des Sols).
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Le maître d’ouvrage a synthétisé ses attentes fortes en terme de qualité environnementale dans le programme du bâtiment, réalisé avec l’assistance du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord (PNRVN).
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L’exigence la plus forte se portant sur la volonté d’une relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement immédiat et les économies des ressources en matériaux et en énergie.
Spécificités techniques
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Structure bois et isolation paille
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Performance BBC
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Bois non traités
Coût de l’opération : 673 344€ HT
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dont 200 000 € HT sur fonds propres
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dont 375 988 € HT de subventions
Maître d’ouvrage commune de Schweyen
Maître d’oeuvre HAHA architectures
Une implication des habitants : un projet collectif
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Une fois la décision prise de mettre en œuvre la paille comme matériau d’isolation, les cinq agriculteurs et leurs familles ont réalisé en été 2011 les 3 000 bottes de paille nécessaires au projet.
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La population du village a été sollicitée pour mettre ces bottes à l’abri des intempéries. Le stockage dans la commune a été possible grâce à la mise à disposition d’un hangar par un habitant. Ainsi, environ la moitié des 318 habitants du village a contribué à cette construction.
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Le coût de l’opération ne nécessitait pas d’organiser un concours de maîtrise d’oeuvre au regard du Code des Marchés Publics mais le maître d’ouvrage a souhaité organiser un concours simplifié, ce qui a permis d’échanger avec les candidats sur leurs esquisses (contrairement au concours qui impose l’anonymat des esquisses).
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Les élus ont pu visualiser les projets, apprécier l’approche architecturale et environnementale de chaque maître d’œuvre et les évaluer au regard des critères suivants :
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la qualité de la réponse au programme
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la qualité de la démarche du candidat sur les objectifs BBC et la mise en œuvre de matériaux locaux
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la compatibilité du projet avec l’enveloppe financière prévisionnelle en tenant compte des investissements destinés à réduire les coûts ultérieurs d’exploitation/maintenance.
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Définition du programme 2010
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Choix du maître d’œuvre 2010
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Permis de Construire avril 2011
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Début du chantier décembre 2011
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Réception 21 novembre 2012
Des aides financières supplémentaires pour les choix environnementaux
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Les aides FEDER (39 906 € HT )
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Fonds Européen De Développement Régional, et de la Région Lorraine
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50 000 € HT étaient conditionnées par les choix techniques en faveur de la préservation de l’environnement et des ressources.
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Le bâtiment est réalisé en matériau bois.
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La structure est formée de portiques en lamellé-collé d'entraxe 4,95 m.
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Les murs et la toiture sont réalisés par des caissons préfabriqués.
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La toiture est en bac acier, ventilée en sous face.
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L'isolation des murs et de la toiture est réalisée à l'aide de bottes de paille insérées dans les caissons.
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Le radier est isolé par 60 cm de remblais isolant en mousse de verre expansé ainsi que par 14 cm de polystyrène extrudé.
Architecte :
Atelier d’architecture HAHA
Claude VALENTIN (88)
Entreprises Bois :
Structure - Charpente - Bardage :
SA CCM (67);
Menuiserie extérieure :
SARL ETTWILLER (57)
Menuiserie intérieure :
JUNG & Fils (57)
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SHON : 345 m2
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Coût total : 536 000 € HT
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Durée du chantier : 12 mois
Un périscolaire à Lembach (D-Form)
Le bâtiment passif de près de 600 m² en forme d’étoile pour être le plus compact possible , imaginé par le cabinet d’architecte Atelier D-Form, est sorti de terre et est actuellement habillé de son bardage en bois local.
En effet, la commune de Lembach a fait délivrance de bois coupé sur des lots communaux :
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le pin sylvestre est utilisé pour le bardage, la charpente et le préau partagé avec l’école voisine ;
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le hêtre deviendra du mobilier intérieur.
Un grand MERCI
pour cette belle visite
Deux grandes salles d’activités
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L’espace réservé au périscolaire se décline en deux grandes salles d’activités avec équipements sonorisation et projection, un réfectoire avec deux annexes cuisines, une pour le propre (préparation des plats et service) et une pour le sale (retour et lavage de la vaisselle).
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La restauration à midi est assurée par la boucherie-traiteur Muller, de Lembach.
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Un large couloir, équipé de toilettes séparées (fille, garçons et adultes) avec sortie directe dans la cour de l’école, dessert les pièces.
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De nombreux points d’eau permettent de se laver les mains ou de puiser de l’eau pour les activités (peinture).
Maîtrise d'Ouvrage : Com.com de Sauer-Pechelbronn
Coût des travaux : 1 412 000 € HT
Surface SHON : 600 m2
Livré le 8 mars 2021
Missions assurées : Base + EXE + OPC
Architecte Mandataire : Ateliers d-Form
Le périscolaire compte quelque 70 inscriptions. Les enfants ne sont pas tous présents tous les jours, certains uniquement à midi (une majorité), ou, pour une bonne vingtaine en moyenne, le soir.
Ils sont scolarisés à Lembach pour ceux habitant à Mattstall, Pfaffenbronn, Nieder- et Obersteinbach et Lembach, quelques-uns venant de Wingen.
Depuis la rentrée 2021, l’école de Wingen est rattachée au périscolaire de Lembach, une navette circule entre les deux villages — Langensoultzbach, après de longues années de partenariat, a rejoint la structure woerthoise.
Les animatrices et la directrice ont un bureau à leur disposition. De grandes baies vitrées et un éclairage adapté garantissent une luminosité optimale. Le bâtiment accueille aussi une micro-crèche mais avec accès et accueils séparés.
Le coût des travaux est estimé
à 1,24 million d’euros HT
(sans compter le coût des prestations annexes).
L’intercommunalité a bénéficié de
745 100 € de subventions
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Caisse d’allocations familiales (CAF)
273.000 €
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REGION
50 000 €
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CLIMAXION
47 760 €
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Programme de l’Ademe et de la Région pour la passivité du bâtiment
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240 100 € de l’État,
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20 000 € du Département du Bas-Rhin
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15 000 € de l’Europe.
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Le bâtiment passif de près de 600 m² en forme d’étoile pour être le plus compact possible, imaginé par le cabinet d’architecte Atelier D-Form et est habillé de son bardage en bois local. En effet, la commune de Lembach a fait délivrance de bois coupé sur des lots communaux :
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le pin sylvestre est utilisé pour le bardage, la charpente et le préau partagé avec l’école voisine
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le hêtre deviendra du mobilier intérieur.
La microcrèche de dix places répond à un vrai besoin des habitants.
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Dotée d’une salle d’activité
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de deux salles de siestes
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d’une cuisine pour réchauffer les repas livrés, elle sera gérée par l’AASBR, déjà gestionnaire de la halte-garderie à Morsbronn-les-Bains et du Relais des assistants maternels (RAM).
Le périscolaire de 49 places
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Actuellement, 40 enfants sont accueillis dans la salle de motricité de l’école pour les temps périscolaires organisés par la Fédération des maisons de jeunes et de la culture.
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deux salles d’activité
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des sanitaires
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une grande salle à manger équipée d’une cuisine.
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Le nouveau périscolaire sera ouvert le midi et le soir jusqu’à 18 h 30 en période scolaire.
Durant les vacances, ses salles pourront être utilisées par les centres de loisirs (qui seront toujours organisés alternativement dans plusieurs communes de l’intercommunalité). « L’objectif est d’ouvrir les lieux aux activités enfance et jeunesse pour les faire vivre », précise Valérie Messer, chargée de mission Cohésion sociale à l’intercommunalité. Le RAM, qui organise des ateliers le jeudi matin à côté de la mairie, pourrait par exemple investir également les lieux.
Lorsque les travaux seront achevés, le chemin qui menait de la rue des Prés à celle de l’École sera réaménagé le long de la microcrèche. Des arbres fruitiers, des groseilliers et framboisiers, partagés avec l’école qui cultive déjà un potager, seront également plantés dans l’espace vert. « Les institutrices pourront s’en servir pour les activités autour du goût et des fruits », précise Valérie Messer.
Groupe scolaire à PREUSCHDORF
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Maître d’ouvrage : Commune de Preuschdorf
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Montant des travaux : 1.780 000€ HT
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Surface ;: 720 m2 SU
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Livraison 2021
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Maîtrise d'œuvre : AJEANCE Architecte
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Spécificités : Projet PASSIF
Partie structure du bâtiment
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la partie émergée du bâtiment (superstructure) est entièrement réalisée en ossature bois (20 cm en périphérie et 14 cm pour les murs de refend).
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les fondations sont réalisées avec un radier béton.
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un petit muret périphérique au radier permet de surélever les murs bois de 20 cm par rapport à l'extérieur.
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l'isolation sous-radier est réalisée avec 60 cm de verre expensé (Misapor).
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ce qui permet une continuité de l'isolation par l'extérieur.
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ce qui permet de bénéficier de l'inertie de la dalle béton à l'intérieur du projet
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le Misapor sert à la fois de remblai et d'isolant
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le sol du site est très peu porteur, pour pallier à cette contrainte forte, il a été mis en place des inclusions rigides, des sortes de pieux fins qui permettent de densifier le sol. Le bâtiment en bois est relativement léger, de part le radier les charges sont réparties sur ce sol.
Frédéric RASMUS, architecte de l'agence AJEANCE a eu un empêchement de dernière minute. C'est Dominique PFEIFFER-REINIER le maire de Preuschdorf, qui nous a fait une belle visite.
MERCI BEAUCOUP !!!
Partie charpente
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la charpente est réalisée en caissons chevronnés, il s'agit de poutres de hauteur 36 cm regermées par un panneau d'OSB et remplis d'isolant.
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le tout en légère pente mini 3% comme demandé en structure bois.
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la rive est horizontale, les débords sont réalisés en panneau trois-plis épaisseur 40 mm (pour éviter les déformations et pour qu'on puisse marcher dessus lors de l'entretien.
Façade
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bardage en tuiles de terre-cuite
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la couleur terre-cuite naturelle rappelleles briques des granges du village, ainsi que les tuiles des maisons alentour.
Isolation
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en sol comme dit précédemment : Misapor 60 cm
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en murs de façade, de l'intérieur vers l'extérieur :
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fibre de bois semi-rigide 4 cm derrière le doublage placo
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20 cm de fibre de bois entre les montants de l'ossature
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10 cm de laine de roche côté extérieur (le DTU a interdit de poser de la fibre de bois à cet endroit comme prévu initialement).
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en toiture :
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36 cm de fibre de bois entre les montants et la charpente
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14 cm de fibre de bois rigide sur le dessus (sarking)
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A noter : le panneau d'OSB qui retient l'isolant de toiture fait 40 cm d'épaisseur afin d'assurer la protection feu de cet isolant potentiellement combustible.
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Couverture
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l'étanchéité est formée grâce à une membrane souple de type Samafil, elle est fixée sur un panneau bois.
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entre la charpente du bâtiment et cette étanchéité, il y a une lame d'air ; on parle de toiture froide
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la protection de l'étanchéité est réalisée avec une végétalisation (protection de la membrane, limitation des amplitudes thermiques, bidiversité, stockage des eaux de pluie
Notes de l'architecte
Vendredi 21.10
14 h 30 - 16 h
14, Faubourg de Pierre
Un chantier ressourçant
BOMA – Les BOnnes MAtières avec :
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Ballast architectes + LaMa, architectes
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Domial, maître d’ouvrage
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BOMA – Les BOnnes MAtières, Bureau d’études techniques de l’économie circulaire
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Passez le porche et venez découvrir la démarche de réemploi d’un chantier transformé en un gisement de ressources prêtes à être réemployées ou réutilisées !
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L'immeuble a été construit vers 1850.
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En 1967 l'immeuble est acquis par la Chambre d'Agriculture d'Alsace qui l'agrandit et le rénove.
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En 1983 l'immeuble est racheté par les Domaines qui y installent la chambre régionale des comptes.
La visite du site, en présence des architectes de l’opération (Ballast architectes et LaMa architectes), de l’équipe BOMA (gestion des matériaux pour réemploi et réutilisation) et du Maitre d'Ouvrage (Domial), nous a expliqué de façon concrète cette démarche.
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Le bâtiment qui donne sur le Faubourg de Pierre, date de la fin du 19ème siècle. Le bâtiment à l’arrière date de 1968.
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En 1874 c’était un magasin de meubles, puis le siège de la Chambre d’Agriculture et enfin le siège de la Chambre Régionale des Comptes.
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Une résidence de logements abordables pour 57 étudiants sera créée (40 T1, 6 T1 PMR, 9 T1bis et 2 T2).
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Le projet est porté par la SOCIETE de TRANSFORMATION IMMOBILIERE (FTI) et DOMIAL, filiale du groupe Action Logement.
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La FTI a acquis cet immeuble de bureaux et consent un bail à construction au profit de DOMIAL, bailleur social, pour une durée de 50 ans. Le bailleur assurera ainsi la transformation du bien et son exploitation pendant la durée du bail.
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Les travaux de curage débutent le 27 octobre 2022 et la livraison est prévue pour la rentrée 2024.
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Pour soutenir une opération de production de production et de réhabilitation de qualité, l’Eurométropole versera une subvention de 8.000 € par logement. Une subvention de 3.000 € s’ajoute par logement en prêt locatif à usage social.
Merci pour la visite
La résidence sera accessible par le porche actuel et une entrée côté cour
Performance énergétique de niveau BBC (Bâtiment basse consommation),
« résilience urbaine », « faire de la ville sur la ville » sont les objectifs affichés par Benjamin DEBREU (architecte du cabinet BALLAST ARCHITECTURES), maître d’œuvre de ce projet en collaboration avec LAMA ARCHITECTES.Des panneaux solaires. 2 petites chaudières au gaz seront installées.
Grâce à l’implication de la société BOMA (les Bonnes Matières), ce chantier ajoute le réemploi à toutes ses qualités. Des dalles de plafond quasi neuves, des vitrages, de beaux parquets seront prélevés sur l’existant afin d’être réutilisés, soit sur place soit dans d’autres chantiers.
Le catalogue est visible sur le compte Facebook de BoMa.
Le gestionnaire des lieux est déjà choisi et a été impliqué dans la définition du programme : il s’agit de la MGEL qui aura ses bureaux au 2ème étage avec une terrasse et une rambarde en « jardinière ».
Les deux cabinets d’architectes, maîtres d’œuvre ont choisi d’investir les combles du bâtiment le plus ancien, et de rehausser partiellement une des ailes arrière.
Créer ainsi les studios permet de préserver de grands volumes pour un espace de coworking (ouvert aussi à des utilisateurs extérieurs au bâtiment), une salle de sport et encore une cuisine partagée.
Samedi 22/10
10 h 30 à 12 h
Centre Socio Culturel de l'Elsau
6, Rue Matthias Grünewald
Centre Socio-Culturel
à l'Elsau
Points clés :
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ARCHITECTE :
FLUOR Architecture
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MAÎTRE D'OUVRAGE
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Eurométropole de Strasbourg
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Direction de l'Architecture et du Patrimoine
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Direction Solidarités Santé et Jeunesse
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Chef de projet : Olivier SCHMIDT
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ETAPES
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Délibération :
25 septembre 2017
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Etude de maîtrise d'Oeuvre :
Début 2018
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Démarage des travaux :
Automne 2019
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Mise en service :
Eté 2022
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Montant de l'opération :
2.200.000 €
La Ville vous ouvre les portes du quartier de l’Elsau où le centre socioculturel et le multi-accueil ont été repensés dans le cadre du projet de renouvellement urbain.
Visitez ces nouveaux espaces qui allient qualité et proximité des services.
Situé en plein coeur de l'Elsau, le site abrite deux structures distinctes.
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Le Centre Socio-culturel propose tout au long de l'année une série de manifestations mais ne bénéficie pas d'un traitement acoustique adapté. Cela occasionne des nuisances importantes auprès du voisinage.
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Le multi-accueil quant à lui prend en charge une vingtaine d'enfants âgés de 3 mois à 4 ans dans un espace exigu avec fermeture méridienne. En l'état, il n'est pas en mesure d'offrir une restauration sur place et ne répond pas au besoin de prise en charge complète pour les parents actifs.
L'ensemble de l'équipement doit bénéficier d'une mis en conformité en matière de sécurité incendie et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. D'autres travaux d'amélioration sont spécifiques à chacune des deux entités.
Le site constitue un vecteur important d'animation et de cohésion du quartier. L'enjeu est de soutenir la dynamique associative forte et d'encourager les actions fédératrices auprès des différents publics pour tisser du lien entre les générations.
Ultérieurement, la création d'une salle de boxe et d'une Maison des Services viendra renforcer les service de proximité proposés aux habitants et dynamiser d'avantage ce pôle d'activités.
Les + au Centre Socio-culturel
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Rénovation de la salle polyvalente avec gradins rétractables pour une programmation culturelle plus large. Isolation phonique par création d'une structure métallique indépendante et désolidariséé (plancher compris) du reste selon la technique innovante de la "boîte dans la boîte".
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Création d'une alternative intérieure à l'espace extérieur de street work-out avec agrès sportifs de musculation et fitness en libre accès.
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Réorganisation de l'entrée avec borne d'accueil, hall et cafétéria.
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Relocalisation de l'espace concédé au multi-accueil au sein d'une extension en toiture pour les bureaux administratifs.
Merci pour cette visite
et la découverte
du coeur battant de l'Elsau
Multi Accueil ALEF de l'Elsau
Téléphone : 03 88 30 39 84 ou 06 74 64 50 88
Une prise en charge complète
des enfants au multi-accueil
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Petite restauration sur place de la vingtaine des enfants accueillis.
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Elargissement du mode de garde entre 12 h et 14 h pour faciliter le quotidien des parents.
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Création d'une kitchinette par extension de l'emprise du multi-accueil sur l'intégralité du bâtiment octogonal.
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Espaces dédiés à la petite enfance entièrement rénovés..
La salle de spectacle
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Rénovation de la salle polyvalente avec gradins rétractables (en 1/4 heure) pour une programmation culturelle plus large.
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Isolation phonique par création d'une structure métallique indépendante et désolidarisée (plancher compris) selon la technique innovante de "boîte dans la boîte".
Street Workout
Salle de sports
Création d'une alternative intérieure
à l'espace extérieur de
"Street Work-out"
avec agrès sportifs de musculation
et fitness en libre accès.
Rive Droite
Dimanche 23/10 de 9 h 30 à 12 h
Rive Gauche
Dimanche 23/10 de 13 h 30 à 16 h
Beblo rive gauche
Beblo rive droite
Un immense MERCI à Alexandre KOTSKAS
pour cette merveilleuse découverte de Beblo à Strasbourg
Merci à Isabelle HEIDMANN, pour le partage de vos notes
2 parcours pour saisir l’amour
d’un architecte pour sa ville
Partez à la découverte des œuvres de Fritz Beblo à travers deux parcours en ville: son architecture s’inscrit dans un paysage urbain sans se renier, mais sans asservir le bâti existant au simple rang de « faire-valoir » du geste architectural sklaven.
Visites proposées par Archi-Strasbourg. Inscriptions sur le site www.archi-wiki.org/JA2022
« Promenades Beblo Rive Droite »
Dimanche 23/10 de 9 h 30 à 12 h
La visite nous a conduit - ce dimanche matin - des Bains municipaux au manifeste architectural de « l’architecture de jointure » qu’est l’immeuble double du 14/15 Quai des Bateliers, en passant par l’ensemble urbain autour de l’église Sainte-Madeleine.
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Rendez vous devant les Bains Municipaux - 10 Boulevard de la Victoire
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Ecole ménagère,
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Sainte Madeleine,
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14/15 Quai des Bateliers,
Les Bains Municipaux
Le projet retenu date de 1904, avant la construction jusqu’en 1908.
Le bâtiment est résolument novateur par ses fonctions, mais c’est aussi la performance artistique qui le distingue en beauté.
La création des Bains municipaux est née d’une volonté forte alors que Strasbourg était allemande (1870-1918).
Dès 1879, un premier projet est présenté lorsqu’un particulier propose son terrain. Le maire Otto Back (1873-1906) impulse alors une politique hygiéniste avec ce nouvel équipement.
L’équipe de l’architecte municipal Fritz Beblo dessine l’ensemble des Bains, jusqu’aux poignées de portes. Chaque pièce est unique, avec parfois un intérêt purement décoratif. Elle fait le choix du marbre et de la céramique anglaise, jugée plus résistante que celle d’Allemagne. Il y a une obsession pour la lumière. On retrouve des références à l’Antiquité, au baroque, à la Renaissance ou à l’internationale, avec une référence à la vague d’Hokusaï dans l’un des vitraux. Pour Fritz Beblo, les Bains constituent une œuvre d’art totale.
Il y a de l'aisance dans le bâtiment, comme dans un château. On est à 21 mètres de la chaussée. C'est majestueux comme un château. La construction est en béton. La voûte est un toit suspendu en plâtre.
Lors de la rénovation, c'est grâce à l'intervention de Mr FONTANEL - ancien 1er adjoint au maire - qu'on a sauvé la beauté des bassins et empêché de mettre en place des bassins en inox suggérés pour faire des économies de coûts.
Dès l’ouverture, les Bains municipaux permettent à tous les milieux sociaux de se croiser.
Il y a une culture bourgeoise autour du bien-être, mais aussi une pratique populaire avec des bains et douches publiques en sous-sol, pour ceux qui n’en ont pas chez eux.
Les Bains sont l’un des premiers bâtiments municipaux qui accueille du public et où des personnes de toutes origines se rencontrent.
Les Bains municipaux de Strasbourg reflètent la politique avant-gardiste menée à l’époque par la municipalité en matière d’hygiène et de santé publique.
Ils comprennent en fait deux bâtiments conçus :
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l’un, à des fins curatives : un bâtiment thermal construit entre 1904 et 1911 (piscines, bains romains… et même un bain pour chiens !),
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l’autre, à des fins de loisirs : un bâtiment médicinal construit entre 1908 et 1911 (soins déjà proposés alors : hydrothérapie, luminothérapie, inhalations, bains de boue, de sel ou de soufre). Il y avait aussi un cabinet dentaire.
La Maison de SPORT SANTE sera le coeur du réseau municipal de prévention et de la santé pour tous les publics, complété d'un pôle de formation, d'expertise, de recherches et d'innovation. D'une surface de 1.500 m2 répartis sur 5 niveaux, l'équipement s'implantera dans l'anncienne aile médicale des Bains Municipaux.
Coût de l'opération : 5,6 M € TTC.
Les travaux qui ont débutés fin 2021 seront achevés fin 2022.
La rénovation des Bains Municipaux de Strasbourg a permis d'améliorer la performance environnementale de l’équipement, du bâtiment mais aussi, et surtout, de l’exploitation des bassins, autrefois très consommateurs d’eau et d’énergies. La consommation d’énergie thermique et électrique est ainsi réduite de 41% tandis que la consommation d’eau diminue de 82%, passant de 850 litres d’eau environ par baigneur à 150 grâce à des taux de renouvellement adaptés et des vidanges optimisées pour réduire les volumes d’eau consommés.
L'Ecole ménagère
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L'école ménagère (Kochschule und Hausshaltungs-Schule) a été construite entre 1908 et 1910 par l'architecte Fritz Beblo.
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De nos jours ce bâtiment est occupé par l'annexe de l'Ecole des Arts Décoratifs (HEAR)
Le bâtiment est de style néo-classique.
Il est d'une grande sobriété.
En façade on trouve un fronton triangulaire, un étage en attique au 2ème étage avec des fenêtres plus petites que les étages inférieurs.
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Les fenêtres sont sobrement rectangulaires, sans ornementation hormis des petits bois à la française.
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Le portail sur rue est encadré de pilastres et surmonté d'un linteau. La grille de l'entrée est ornée de motifs en forme volutes géminées.
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Ce bâtiment n'est pas inscrit aux Monuments Historiques.
Des lucarnes - sur 3 niveaux dans le toit - de styles différents, chien assis et lucarne rampante typiquement alsacienne ornent le dernier étage.
L'Eglise Sainte Madeleine
Dans la nuit du 6 au 7 août 1904 la cathédrale se mit à sonner peu après 23 heures. Un terrible incendie ravageait l’orphelinat et l’église Sainte Madeleine détruisant ses célèbres vitraux. Malgré les efforts des pompiers les bâtiments et les biens ne purent être sauvés, par contre les cent trente-quatre orphelins et les membres du personnel étaient tous sains et saufs.
Durant les cinq années suivantes les enfants furent hébergés à l’Hôpital, à l’Ancien Dépôt et à l’Institution Jacoutot.
En 1909 ils purent regagner leur nouvel orphelinat, un établissement moderne érigé d’après les plans du Professeur Vetterlein sur l’emplacement d’une ancienne gravière.
Le couvent ainsi que le cloître sont détruits par un incendie le 6/08/1904.
On trouve encore aujourd'hui les murs extérieurs de l'ancien cloître.
Cet espace est aujourd'hui utilisé comme cour par le Lycée Jean Geiler de Kaysersberg.
L'orphelinat qui se trouvait dans l'ancien couvent a été reconstruit au Neudorf.
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Un nouveau couvent est reconstruit dans le quartier de la Krutenau et l'église gothique du cloître des sœurs de l'ordre de Sainte Marie-Madeleine, terminée en 1478, est détruite par un incendie en 1904 (ainsi que l'orphelinat).
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De cette église, dernier édifice gothique bâti à Strasbourg, il ne subsiste que le chœur. Il sert aujourd'hui de chapelle, dédiée au Saint-Sacrement.
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L'église actuelle, perpendiculaire à l'ancien édifice, est bâtie en 1907 sur un projet de Fritz Beblo, plus spacieuse et aérée.
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L’église Sainte-Madeleine est bâtie au début du 20ème siècle sur des vestiges datant du xive siècle.
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L'église est classée monument historique, (arrêté du 6 décembre 1898).
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Le bâtiment, accueillant d'ancien-nes prostituées repenties, est évacué puis détruit vers 1470.
Le 14-15 Quai des Bateliers
Cet ensemble immobilier (construction en 1911) comprend deux immeubles aux 14 et 15 quai des Bateliers. Les façades forment un ensemble cohérent, avec ses pignons à redents faisant référence au style gothique, les arcs en plein cintre au rez-de-chaussée, et les fenêtres rectangulaires qui donnent l'impression que le bâtiment a été transformé a postériori.
Cet édifice, massif par rapport aux autres immeubles du quai, est un nouveau témoignage de l'éclectisme et du régionalisme du début du XXe siècle.
L'architecte Fritz Beblo, pour rester cohérent avec les constructions du quartier, a utilisé les canons du style traditionnel environnant.
On peut discerner dans la présence de la terrasse qui se trouve au-dessus de l'avant-corps à deux niveaux du n° 15, un avant goût du confort moderne
Le porche situé sous le n°15 donne accès à une vaste cour intérieure commune et plusieurs maisons anciennes.
« Promenades Beblo Rive Gauche »
Dimanche 23/10 de de 13 h 30 à 16 h
La visite a débuté par ce qui, aux yeux de Fritz Beblo, constitua un contre-exemple d’une architecture respectueuse : l’École du Dragon – crime patrimonial, suivi d’un péché architectural et auquel il répondit par l’École Saint-Thomas.
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Rendez-vous devant le Lycée Charles-Frey - 3, quai Charles-Frey (ex Ecole du Dragon)
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Ecole St Thomas,
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Rénovation dans la Petite France,
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Grande Percée,
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Terminus porche de St Pierre le Vieux catholique
L'Ecole du Dragon
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L'ancien hôtel du Dragon a été démoli en 1890 pour construire l'actuel Collège Charles Frey. La démolition résulte d'un problème urbanistique :
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l'hôtel était situé au bord de l'eau et ne permettait pas le passage des véhicules.
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Le nouveau bâtiment a donc été construit en retrait du quai.
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Le bâtiment a été reconstruit (1891 – 1893).
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L’architecte était Johann Karl OTT.
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L’Ecole de style néo-Renaissance germanique (17e siècle)
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L'édifice fait l'angle avec le 3 quai Charles Frey.
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Après 1918 c'est "l'Ecole du Dragon",
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de 1940 à 1944 "Drachen Schule",
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après 1944 c'est le "Collège Moderne de Jeunes Filles".
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Jusqu'en 1970 le bâtiment était occupé par le Lycée municipal Marie Curie, avant que le lycée ne déménage dans de nouveaux locaux à l'Esplanade.
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Actuellement ce bâtiment sert encore de bâtiment scolaire.
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L'école a été intégrée au nouveau groupe scolaire professionnel et technologique Cassin-Frey, regroupant les écoles situées rue Schoch et rue de Turenne
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L'Ecole Saint Thomas
A cet emplacement se trouvait jusqu'en 1591 l'hôtel des Chartreux, pour devenir en 1756 et jusqu'en 1870 la Monnaie Royale
L'ancienne Monnaie de Strasbourg ou Monnaie royale s'installe dans ce bâtiment Après 1870, l'hôtel change d'affectation et devient le siège des bureaux de la recette générale et du ministère d'Alsace Lorraine.
Il devient disponible en 1903. Le bâtiment des finances était terminé place de la République (se trouve à côté de la Préfecture).
Ne répondant plus aux normes sanitaires, le bâtiment fut détruit en 1903 pour être remplacé par une école.
L'école Saint-Thomas, édifiée entre 1904 et 1907 par Fritz Beblo, s'inscrit dans une politique active de développement de l'architecture scolaire à Strasbourg. En effet, la Ville, avec l'aide du chef du service d'architecture souhaite se doter d'édifices modernes, spacieux et propices à l'apprentissage.
En plus de cela, l'école bénéficie d'une situation exceptionnelle, au bord de l'Ill et sa façade donne sur l'eau à la manière d'un palais (de nombreuses similitudes avec le Château des Rohan).
Rénovation à la Petite France
Rue du Bain-aux-Plantes numéros 25 et 29. La maison date de 1561 et a été modifiée en 1676. Elle a été en mauvais état au début du 20ème siècle.
Pour la sauver, Beblo l'a déconstruite puis reconstruite au même endroit.
Classement parmi les Monuments Historiques le 14/12/1927
Actuellement, il y a le restaurant "Lohkäs".
La Grande Percée et le Porche de l'Eglise Saint Pierre-le-Jeune catholique
La Grande Percée initiée en 1910 réponds à trois objectifs : assainir la grande-île en démolisant nombre de logements insalubres, créer un boulevard de 18 mètres de large permettant au tram de circuler sur deux voies de Saint-Pierre-le-Vieux au port d'Austerlitz au sud et amménager une grande artère commerçante dans le vieux Strasbourg permettant à de grands magasins de voir le jour.
Strasbourg comme d’autres métropoles européennes va connaître,
à partir de 1910, des travaux de remodelage de son tissu urbain.
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En 1907, la municipalité sous l’égide du maire Rudolph Schwander, décide d’entreprendre la rénovation d’une partie du centre ancien.
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126 maisons seront détruites, pour reconstruire des logements neufs, des commerces d’envergure et améliorer le réseau de transports en commun.
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Cette opération globale a pour objet de relier la gare par la rue nouvelle entre le pont du Maire-Küss et la place Kléber, jusqu’à la place de la Bourse.
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Le maire veille à ce que les travaux soient planifiés, afin de ne pas les soumettre aux expropriations et profits d’intérêts privés, des sociétés immobilières ou spéculateurs.
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37 terrains sont achetés sur le marché foncier et restent tous propriétés de la ville, concédés pour 65 ans sous le régime du droit de superficie aux fins d’utilisation et de construction.
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Le percement des actuelles rues du 22 Novembre, des Francs-Bourgeois, de la Division-Leclerc et de la Première-Armée au centre, implique de reloger les familles et va de pair avec la structuration des banlieues (la cité-jardin du Stockfled à Strasbourg).
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Si les travaux démarrent en 1910, les dernières constructions ne sont achevées que dans les années 1960.
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Le chantier de la Grande Percée débute en 1910.
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En 1914, la Neue Strasse, future rue du 22-Novembre, est achevée.
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S’en suit la construction des bâtiments du côté droit de la rue des Francs-Bourgeois jusqu’à la Grand-rue.
1er cinéma - restaurant de Strasbourg.
Beblo n'aimait pas cette façade trop chargée. Mais la municipalité l'a acceptée
car c'était le 1er cinéma et surtout cela permettait d'augmenter le loyer.
La rénovation du secteur entre la rue du Vieux-Marché-aux-Vins et la Grand-Rue entraine la démolition de 126 maisons, abritant 914 foyers et 3460 habitants. L’opération de la Grande Percée doit donc avoir pour corollaire la construction de nouveaux logements.
La situation ancienne est effroyable : l’entassement des familles dans des logements insalubres a pour conséquence un état médical désastreux des populations avec un fort taux de maladies pulmonaires. Les théories hygiénistes du début du XXe siècle justifient la politique d’urbanisation de la municipalité.
C’est dans ce contexte que sont construits les logements sociaux du Stockfeld, du boulevard de Lyon et le foyer du Célibataire.
Architecte HORN, retouché par FETTIG (photo en haut à droite)
Immeuble sobre, de style néoclassique, d'allure verticale en raison de la taille réduite
de la parcelle et de ses cinq étages. La façade ne comporte pas de balcons
mais de discrètes colonnes colossales sur les deux façades. Construit en 1912.
Une fois les habitants relogés et le patrimoine inventorié, les démolitions peuvent commencer.
A partir de 1910, le tronçon allant de Saint-Pierre-le-Vieux, dont la nef néo-gothique est raccourcie, à la rue de la Demi-Lune est percée.
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La façade est une belle synthèse d'inspirations françaises (lignes courbes) et germaniques (lignes plus droites et strictes dans les années 1910).
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Souvent présentée comme étant de style Art nouveau, peut-être en raison de la courbe du bâtiment qui suit le tracé de la rue, la façade puise cependant sa source d’inspiration dans le style Louis XVI. Elle recherche en effet la symétrie et la régularité avec une prédominance des lignes droites sans pour autant se priver de certains ornements végétaux couramment utilisés à la fin du XVIIIe siècle. Les travées de l’entrée principale, dirigées vers la place Kléber, sont délimitées par quatre colonnes colossales aux chapiteaux ioniques.
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Les avant-corps situés de part et d’autre de l’entrée et aux extrémités de la façade, et qui lui donnent un effet de verticalité, se terminent en partie haute par des ouverture ovales entourées de guirlandes, et tout au sommet, au-dessus d’une dernière corniche, des tresses sculptées sont visibles sur les trois faces visibles depuis la rue.
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Une corniche à denticule supportée par des consoles ornées de festons et surmontée par une balustrade ornée de vases surmonte le quatrième étage.
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La façade en grès rose s’accorde très bien avec les immeubles environnants conçus à la même période
EXPOSITION
ENSAS, groupe Tik Tac, enseignants et étudiants
ENSAS
6-8 Bd Président Wilson
Du mardi 27/09 au 15/10
Strasbourg
Territoires en transition
Restitution de recherches, expérimentations et ateliers situés sur le territoire de l’Eurométropole et intégrant les problématiques des Transitions
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TE – Transition Écologique,
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TAE – Transition Agro Écologique,
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TS – Transition Sociétale)
Atelier de projets de fin d’études «Architecture, villes et territoires en transition»
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Les étudiants qui s’inscrivent dans l’atelier de PFE «Architecture, ville et territoire en transition» bénéficient d’une structure collaborative d’encadrement et d’une démarche structurée d’avancement du projet qui leur permettra de réaliser leur diplôme. Cet atelier est un lieu d’exploration, intellectuelle et poétique, des questions manifestes ou émergentes des métropoles comme de l’espace rural actuel, à travers un travail de projet qui fait l’aller-retour continu entre l’échelle architecturale et les échelles urbaine et territoriale.
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Les projets de diplôme sont interrogés sous l’angle de la transition écologique. Cette dimension de recherche est associée au projet et soutenue par l’ensemble des enseignants, nous souhaitons que cet atelier fasse émerger des réflexions nouvelles, expérimentales sur le territoire et notre cadre de vie.
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Les étudiants intègrent l’atelier avec une problématique personnelle et apprennent à construire méthodiquement le récit du projet. Choisi librement, nous encourageons que le sujet soit en rapport avec :
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les sujets ou les territoires étudiés dans les séminaires ou pour mémoire,
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un atelier, workshop ou échange antérieur,
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une expérience professionnelle ou personnelle (thème/lieu de stage, connaissance d’une ville…),
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les thématiques mis en avant dans les différents partenariats de l’ENSAS et dans ses doubles masters (thématiques obligatoires pour les étudiants qui y sont inscrits).
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les thématiques de recherche du Laboratoire AMUP (métropolisation et condition urbaine, habitat, lieux de transfert culturel, lieux de la mobilité).
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À partir des sujets de diplôme qui émergent, l’équipe propose de développer des univers expérimentaux repris par des thèmes, le but étant de fabriquer du débat qui tente de faire «avancer» la pensée urbaine. Ces thèmes permettent de créer des sous-structures de débats entre les étudiants eux-mêmes et de développer une entre-aide et une critique constructive.
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Les groupes thématiques permettent aux étudiants entre eux et au contact des enseignants débatteurs et instigateurs d’être dans l’émulation et la motivation.
Atelier de mémoire - mémoires
En master, les étudiants doivent développer une démarche de recherches à partir d'une problématiques qu'ils ont choisie. Aboutissant à la rédaction d'un mémoire, ces recherches abordent des thématiques très diverses. Certaines recherches abordent des enjeux contemporains et notamment la transition écologique. Une sélection de mémoires et de résumés de recherche est présentée dans l'exposition.
Projets de fin d'études - projets / master
Le projet de fin d'études (ou PFE) est le dernier "projet" développé par les étudiants durant leur cursus, au cours du second semestre de la 2ème année de Master. La problématique et le territoire d'études sont déterminés par les étuduants qui choisissent de s'inscrire dans l'in des domaines de compétences de l'école pilotés par leurs équipes pédagogiques respectives. Reflétant une démarche personnelle, les PFE montrent aussi les préoccupations et les engagements des concepteurs de demain en offrant un large panel de réflexions sur la transition écologique.
Strasbourg Territoires en transition
Conclusion
Pour conclure en quelques mots, l'analyse a montré que la commune de Dettwiller possède déjà un potentiel attractif, intéressant, qui peut mener à un ancrage encore plus fort à travers quelques impulsions servant de catalyseur à l'ensemble de la commune en renforçant le lien intergénérationnel et le développement durable, ce qui peut être résumé par le "partage durable"
Mardi 18/10
de 18 h 30 à 20 h 15
Maison de l'Image
Le Lieu documentaire
31, Rue Kageneck
Film "En comparaison"
EMA Film "En Comparaison"
Harun Farocki, 2009, 64’
avec : Thomas Voltzenlogel, enseignant à la HEAR
De l’Inde à l’Autriche, de la France au Burkina Faso, entre Suisse et Allemagne, une pratique fondamentale et universelle, la fabrication des briques est disséquée, en étant attentif au travail des hommes, son évolution, des gestes des artisans à la répétitivité induite par la machine, propre aux pays européens et à leurs usines.
La forme empruntée par Farocki a toutes les apparences du constat objectif mais développe en creux un propos critique sur la place de l’homme dans le système de production.
La double disparition des mains qui fabriquent, agissent, manipulent et des yeux qui regardent, observent, voient, aura été la menace sourde qui a hanté le cinéma de Harun Farocki
"Je veux proposer un film qui apporte sa contribution au concept de travail. Qui compare le travail dans une société traditionnelle, par exemple en Afrique, dans une société en cours d'industrialisation, comme en Inde, et dans une société fortement industrialisée, en Europe ou au Japon. L'objet de la comparaison est le travail de construction des maisons d'habitation"
Harun Farocki
Fabriquées en Afrique, en Inde et en Europe, utilisées pour la construction de cliniques, d’écoles ou d’immeubles résidentiels, les briques sont moulées, cuites ou pressées à la main, ou bien produites par des machines dans des usines hautement mécanisées. La brique est la plus petite unité et le centre du film.
Zum Vergleich est un film sans commentaire. Seuls quelques intertitres (en anglais) viennent ponctuer les images. Cette volonté de limiter le discours laisse au spectateur un espace de liberté et d’observation sur les significations des images.
Construire une clinique
Cliquer sur les photos pour les ouvrir dans un pop'up
Deux jours après ...
Pendant 2 jours les briques sont cuites au charbon de bois
Production prévue à partir de 1945 - exploitée par des ouvriers marocains depuis lors
Des conduits d'air chaud sont intégrés dans la cheminée du four annulaire
Dachau - Pelheimand Olfen-Vinnum / Allemagne
Usine de production de 2003 - dans ces chambres, les briques non cuites sont séchées à l'air chaud
Grossgottern / Allemagne
Toutipakkam / Inde
Des étudiants d'écoles européennes d'architecture participent au projet
D'abord, un dôme de briques d'argile non cuites est construit, puis la construction est remplie de briques non cuites
Un logement supplémentaire pour une maison d'enfants est en cours de construction
Un nouveau procédé : les briques sont d'abord posées, puis cuites
D'autres bâtiments construits de cette manière - Auroville / Inde
L'idée socialement responsable : un bâtiment est chauffé et la chaleur est également utilisée pour cuire des briques
Walltrop - Köln Löverich / Allemagne
Les briques jointes avec de la colle doivent être formées avec précision
Gando / Burkina Faso
Construction d'une école
Ces briques sont pressées avec un mélange de ciment - non cuites
Rien n'est importé pour ce bâtiment et seule l'énergie humaine est dépensée
Fläsch et Zürich / Suisse
Ce robot traduit une image en pierre - une brique équivaut à un pixel
Vendredi 21/10 à 18 h
Bibliothèque Nationale Universitaire
6, Place de la République
Fritz BEBLO à Strasbourg :
architecte prussien, régionaliste alsacien
CONFERENCE
Wolfgang Voigt, ancien directeur adjoint du musée allemand d’Architecture, Francfort
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Fritz Beblo élabore de manière stratégique un style architectural syncrétique qui fait appel aux formes associées à l’architecture vernaculaire alsacienne tout en puisant dans le répertoire de la Renaissance de l’Allemagne du Sud et du baroque.
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En élaborant de manière stratégique un style architectural syncrétique, puisant dans l’architecture alsacienne et le répertoire de la Renaissance de l’Allemagne du Sud et du baroque, Beblo s’insère dans un vaste courant « Heimatstil » qui marque l’Allemagne de son époque.
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Il s’inscrit aussi dans le projet d’une nouvelle identité du Reichsland encouragée en sous-main par les milieux libéraux prussiens qui comptent sur une modernisation des structures politiques, tout en restant fidèle à une continuité historique menacée par l’industrialisation.
Christophe Didier est conservateur général des bibliothèques. Il est en poste à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg depuis 1993, et y occupe actuellement la fonction de délégué à l’action scientifique et aux relations internationales.
Conférence inaugurale de l’exposition
"Fritz Beblo, réinventer la tradition"
Wolfgang Voigt, ancien directeur adjoint du Musée allemand d’architecture, Francfort.
Alexandre Kostkas, germaniste
et historien de la culture européenne, est professeur à l’université de Strasbourg au sein de la Faculté LSHA et co-directeur du master Erasmus Mundus « Euroculture »
De gauche à droite :
Valentina et Ella , 2 des 3 enfants du petit fils ... du petit fils de Fritz BEBLO,
Mr Beblo, le petit fils du petit fils de Fritz BEBLO
et enfin le petit-fils de Fritz BEBLO (qui est maintenant âgé de 79 ans)
Christine Weber a étudié l'architecture à l'Université Technique de Karlsruhe et à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville. Depuis 2013, elle enseigne à l'Université d'Innsbruck, où elle a obtenu son habilitation en 2019 et travaille depuis comme professeur associé au Département d'histoire de l'architecture et de préservation des monuments.
J'ai eu l'immense privilège d'être assis au 1er rang, à côté de la famille BEBLO.
Immeuble situé au numéro
4 de la Rue du 22 Novembre
Les plans de ce bâtiment municipal, destiné à accueillir des magasins et des appartements, sont réalisés en avril/mai 1914, certains plans sont signés par Beblo.
L'entrepreneur est Carl Urban. Le gros oeuvre est achevé en août 1912 et l'aménagement intérieur s'achève en juillet 1916,
Friedrich Kayßler ou Kayssler
est né le 7 avril 1874 à Neurode, en province de Silésie et mort le 24 avril 1945 à Kleinmachn, tué par l'Arméee rouge, alors qu'il tentait d'empêcher le viol de sa femme de ménage par les soldats soviétiques.
Acteur de théâtre et de cinéma, écrivain, directeur de théâtre et compositeur allemand.
Au lycée Sainte-Marie-Madeleine
de Breslau, Friedrich Kayßler
se lia d'amitié avec
La décoration de la façade trouve son inspiration de l'antiquité gréco-romaine et représente la famille BEBLO
Mossler and Müller
22 Quai Saint Nicolas (1908)
Actuellement le Musée Alsacien
Karl SCHAEFFER
a restauré l'église Saint Pierre-le-Jeune protestant (1897 - 1902)
Karl SCHAEFFER est né en 1840 à Kassel
et est mort en 1908 à Halle.
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Architecte, professeur, restaurateur,
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De 1858 à 1862, il a poursuivi des études d'ingénieur et d'architecte à Kassel. Il a ensuite séjourné successivement à Munich (1867-1868), à Kassel (1868-1871), à Marbourg (1871-1878), à Berlin (1878-1894) et à Karlsruhe (1894-1908).
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De 1897 à 1902, il a restauré l'église protestante Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg.
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Son apport le plus notable sera le nouveau portail sud, surnommé « portail d’Erwin ».
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Un hommage au portail de la Cathédrale, plus particulièrement avec les Vierges Sages et les Vierges Folles, ou encore une représentation mise au goût du jour de l’Église et de la Synagogue.
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Schäfer fut professeur d'architecture à Berlin et plus tard auprès de l'école supérieure technique de Karlsruhe.
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Il développa auprès de ses élèves sa pensée sur le Heimatstil, le style régionaliste, et sur l'alliance entre art et artisanat.
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Parmi ses élèves on trouve les architectes strasbourgeois Théo Berst, Gustave Oberthur, et pour l'administration municipale, Édouard Schimpf et Fritz Beblo.
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Il faudra attendre la fin du XIXème siècle et les rénovations de Karl Schaeffer (1897 - 1902) pour que l'Eglise Saint Pierre-le-Jeune protestant prenne son visage actuel.
Beblo
à Strasbourg
Au début du 20è siècle, la municipalité décide de moderniser le centre-villeet de traiter le problème du logement. Initiée en 1907, l'opération appelée "Grosser Strassendurchbruch". Cette opération de "Grande Percée" est une vaste entreprise de modernisation de la ville. Elle consiste en la création d'un boulevard de circulation de 18 mètres de large reliant 3 points vitaux : la gare, la Place Kléber et le port par le nouveau quartier de la Bourse gagné sur les fortifications en 1910. Cette nouvelle artère qui accueille une permet également de créer de nouvelles surfaces commerciales.ligne de tramway
Beblo supervise la 1ère section entre 1911 et 1914.
Elle va de l'Eglise
Saint Pierre-le-Vieux catholique
à la Place Kléber.
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Johann Karl Ott (né à Hanau/Hesse en 1846 et mort en 1917 à Marqarstein/Bayern). Architecte en chef de la Ville de Strasbourg du 1er septembre 18862 au 1er août 1908. Il entra au service des Chemins de fer et dirigea la restructuration des installations ferroviaires de Kassel. En 1885, il devint directeur technique des Chemins de fer à Elberfeld.
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C'est en 1886 qu'il est nommé architecte en chef de la Ville de Strasbourg, succédant à Jean-Geoffroy Conrath. Dès l'année suivante, en 1887, il se fait construire une villa au n° 10, rue Johann Knauth. En 1895, il est devenu "Kaiserlicher Baurat ". Il se retira le 1.8.1908 pour raison de santé et fut remplacé par Fritz Beblo, qui faisait partie de l’équipe municipale depuis 1903.
EXPOSITION Fritz BEBLO
22 octobre 2022 au 14 janvier 2023
à la BNU de Strasbourg
Réserve visitable au 5è étage
Du lundi au samedi de 14 h à 19 h
Fermé dimanches et jours fériés
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Gratuit en visite libre
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Visite commentée sur réservation ICI
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3 €/adulte et 1 € pour les moins de 18 ans
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Visites par groupe (maxi 12 personnes) sur rdv par courriel contact@bnu.fr